mercredi, décembre 05, 2007

De la non-objectivité blogguesque

Un débat fait rage au sein des bloggueurs dits "influents". Sous prétexte qu'ils sont, justement, influents parce que leur popularité les pose là en tant qu'experts, de nombreux lecteurs s'insurgent contre la pratique des billets sponsorisés (écrits à la demande d'une marque contre rémunération), amalgamant blog et information, bloggueurs et journalistes.

Certes, un blog peut aussi servir à informer. Certains éditeurs de contenu 'informatif' s'en sont emparé, pour la souplesse d'utilisation de l'outil, la facilité de mettre à jour du contenu...

Un blog peut être familial, spécialisé, généraliste, confidentiel, anonyme, people, professionnel, politique, touristique, militant, abandonné, hyper actif, fait d'images, de textes, de vidéos, de sons, de douleurs, de joies, d'informations, de comparaisons, de prises de position, de coups de gueule, mais un blog ne peut pas être objectif.

Il peut tendre à l'être. Et certains blogs (maintenus pour ma part plus par des "éditeurs de contenus" que des blogueurs) semblent l'être, informant leurs lecteurs de façon quasi-journalistique.

Mais au fond, un blog, c'est l'espace d'expression d'une personne, d'un individu, avec ses opinions, ses désirs, ses besoins. Et lorsqu'on lit un blog, on s'attache autant, voire plus, à la personnalité de son rédacteur qu'à l'objectivité de son contenu.

C'est ce qui fait le succès des blogs. On s'attache à un style d'écriture, à un sujet, à des préoccupations, à une personnalité, parce qu'ils nous ressemblent ou nous intéressent, parce qu'on y trouve des informations qui nous semblent pertinentes, parce que nous nous sentons concernés, parce que nous nous identifions...

Il y a le revers de la médaille, tel le bloggueur tétanisé par son succès fragile qui n'ose plus blogguer de manière partisane, de peur de choquer son lectorat, et cette soi disant objectivité dans laquelle se drappent de nombreux blogueurs, pour ménager la chèvre et le chou.

Mais au fond, quand on y réfléchit, un blog, c'est un espace d'expression personnel, non ? Un espace dont chacun peut (doit) disposer à sa guise, sous peine de tomber dans le consensuel, le démagogique, le fade, l'inconsistant...

Rien de très objectif à celà, donc.

Et les billets sponsorisés, au fond, n'ont plus rien de choquant, si l'on rend à chaque bloggueur cette possession individuelle de son blog, et la possibilité de faire ce qu'il souhaite de son espace d'expression personnel.

D'autant que les blogs truffés de billets sponsorisés auront vite lassés les lecteurs en recherche de contenu pertinent...


mercredi, novembre 28, 2007

De la segmentation naturelle dans les réseaux sociaux

Facebook, Myspace, Linkedin, Viadéo, Xing, WAYN, et avant tout ça Copains d'avant (et j'en oublie surement), autant de sites basés sur le même principe, communiquer et créer, autour d'un sujet commun ou d'un parcours, des micro-communautés d'individus dont les liens intangibles et inconnus d'ordinaires, deviennent mesurables et valorisables.

Je ne vais pas refaire l'histoire, tout le monde la connait. Succès, création d'audience, valorisation par la publicité, indignation des usagers, blablablabla...

Ce qui m'est venu à l'esprit, hier, alors que je fignolais mon Facebook pour en comprendre le fonctionnement, à l'affut des messages publicitaires plus ou moins dissimulés qui y apparaissent, c'est qu'il n'y a pas un site de réseau social mieux qu'un autre, il y a des utilisateurs différents, qui s'attachent à des fonctionnalités et des ambiances.

Prenons Myspace et LinkedIn. Là où le premier offre des fonctionnalités de personnalisation très poussées, très graphiques, et des plug-in plutôt funky, le second est d'une sobriété à toute épreuve, impossible à personnaliser mais particulièrement axé autour de la relation d'affaires.

Il est donc évident que le public du premier n'a rien à voir avec le public du second (même si certains transfuges peuvent être inscrits sur les deux plateforme, tout à la fois musiciens dans l'âme et homme d'affaires).

Celà est vrai pour l'ensemble des plateformes, et les marketeurs en sont conscients. Les ados, les artistes, les fêtards sur Myspace ; les jeunes actifs, les étudiants et les marketeux sur Facebook, les cadres français sur Viadéo, les ingénieurs, commerciaux et autres professionnels matures dans leur utilisation du web sur Linkedin.

Bien sûr, c'est une caricature. Bien sûr, certains comme moi ont un compte sur l'ensemble de ces sites et sur bien d'autres, avides de nouvelles technologies. Mais globalement, on voit les audiences naturellement se segmenter voire se déplacer, d'un site à l'autre, en fonction de l'avancée des utilisateurs dans leur vie professionnelle, en fonction de leur degré de maîtrise du média.

On m'interroge parfois sur l'intérêt pour une marque, pour un annonceur, d'être présent sur "les réseaux sociaux". Je crois qu'il n'y a pas de politique de communication "2.0" miracle qui s'adapte à tous les annonceurs. Je crois que les réseaux sociaux doivent être envisagés comme les autres supports qui s'offrent aux annonceurs dans le cadre d'une stratégie globale de communication en ligne.

En utilisant cette segmentation naturelle qui s'opère sur les réseaux sociaux, à la manière de celle qui s'effectue sur les carrefours d'audience, sur les sites éditoriaux ou les sites de services, il faut intégrer les réseaux sociaux dans les recommandations stratégiques faites aux annonceurs, mais sans globaliser.

De la même façon que les agences ont appris, depuis longtemps, appris à intégrer différents supports et différents formats, tels que liens sponsorisés, habillages de home-pages, insertion de messages publicitaires dans les logiciels de messageries instantanés, widgets ou blogs, elles se doivent d'intégrer les réseaux sociaux à la palette des offres des régies qu'elles recommandent à leurs clients qui les interrogent sur des problématiques de visibilité.

Ca n'est pas de la spécialisation, parce qu'à être trop spécialisée, une agence devient moins stratégique et plus opérationnelle. Ca s'appelle la veille technologique, pour être toujours à la pointe et utiliser l'ensemble des ficelles mises à la disposition des annonceurs, rien d'exceptionnel, au fond :)






mardi, octobre 30, 2007

D'un abonnement de plus

Je me suis abonnée à Picnik. 24 dollars pour une année d'utilisation, un peu moins de 20 euros grâce au taux de change, pour utiliser et soutenir un site qui est pour moi l'exemple parfait de ce qui fait techniquement le web 2.0.

Pourquoi ?

Parce que Picnik est une application distante qui permet de travailler sur un fichier tout aussi distant sans utiliser les ressources de la machine utilisée.

Celà existe déjà, avec les différents logiciels de bureautique rachetés par Google, par exemple, mais dans le cadre de Picnik, je trouve le concept bien plus intéressant, voire carrément révolutionnaire tant les fonctionnalités sont poussées.

En clair, une photo en ligne peut être récupérée, modifiée et republiée, ou envoyée par mail, ou sauvegardée dans un album distant, sans avoir à installer de logiciel ni besoin de télécharger la photo en local. Et les modifications vont de la balance des blancs à la retouche des défauts de peau, du recadrage à l'insertion de texte ou de formes, de l'ajout d'un effet à l'encadrement...

Pour ceux qui arrivent sur le net sans en comprendre la technique, rien de bien sorcier... mais pour moi, c'est une merveille de technologie et d'ingéniosité, qui mérite largement mon support financier.

Maintenant, sans sortir de la légalité, je peux bidouiller mes photos et les publier, depuis n'importe quel ordinateur, qu'il soit Mac ou PC, chez moi ou ailleurs, sans laisser de traces.

Et avec mes 24 dollars, je participe humblement à la réussite de ce qui me semble être passé quasi inapercu en France...



vendredi, octobre 12, 2007

D'une disparition pas définitive

Ceux qui suivent ce blog régulièrement (mmm... y en a t'il ?) auront constaté que je n'ai pas été très bavarde depuis la rentrée.

Non pas que je n'aie rien à dire, entre la convention e-commerce, les conférences auxquelles j'ai assisté, l'actualité plutôt riche dans le monde du web, j'aurais mille choses à raconter.

Mais la rentrée est également riche en nouvelles opportunités d'affaires et autres priorités professionnelles, notamment celle d'obtenir la certification Google Advertising Professional. C'est chose faite, comme vous pourrez le constater grâce à l'apparition dans la barre de droite d'un "blason" Google Individual Qualified, qui permet à mon agence d'obtenir la certification tant attendue.

Bientôt, j'arriverai à trouver du temps pour poster des billets plus intéressants... Bientôt... Promis.... (on y croit !).

mercredi, septembre 05, 2007

De la répartition de mes tâches

Auto-réflexion de ce matin... Souvent, on me demande combien d'heures je travaille par jour. Et souvent je réponds 24.

Bien
entendu, ce ne sont pas 24 heures que je passe au boulot, je passe
entre 9 et 10 heures par jour à mon poste, 'seulement'... Mais j'ai un
métier qui exige de moi que je sois à l'affut, en terme de veille
technologique, de veille média, de veille concurrentielle, de veille
commerciale...

Je crois que 40 à 50% de mon travail consiste
en "production" réelle. Production de jus de cerveau, en amont d'une
campagne, avec les nombreuses études stratégiques et les plans média
que je me mets au point. Et production en terme de mise en oeuvre
opérationnelle, de suivi, de reporting.

Sur les 50% qu'il reste, 20% consistent
à l'organisation de mon travail, à la mise en place de process, à
toutes ces choses que je fais mécaniquement et qui me permettent d'être
organisée, de savoir où j'en suis, où en sont les gens qui travaillent
avec moi. Ca n'a l'air de rien, mais 20% d'une semaine de travail,
c'est une journée entière en tout, passée à classer, prioriser,
évaluer, suivre, relancer,...

10% vont au réseau. Ca n'est pas
rien, entretenir les 'liens' commerciaux, professionnels, partenariaux.
C'est un travail en soi, même si ça n'en a pas l'air. C'est penser à
appeler X, "juste comme ça", c'est accepter un déjeuner de travail,
c'est se souvenir que Y connait Z et qu'à cette soirée, là, on avait
croisé W, qui justement nous avait parlé de Y. Ca veut dire prendre des
notes (sur des post-its que je colle sur les cartes de visite, bien
souvent), garder les sens en éveil et être à l'affut d'informations (et
non, ce n'est pas toujours de la curiosité).

Il reste 20 à
30%... Et là, commence ma veille. Une partie de ma veille est
méthodique. Tous les matins, en arrivant au bureau, je me connecte sur
2-3 sites qui me permettent de visualiser d'un seul coup d'oeil les
actualités qui m'intéressent. Ca tourne généralement autour des médias,
de la pub, de la comm', du marketing, du web, mais aussi de secteurs
d'activités comme le tourisme, l'immobilier, la distribution. Je lis
aussi régulièrement les magazines spécialisés, où j'apprends les noms
des agences qui ont décroché tel et tel budget, où je vois les
critiques des campagnes en cours, où je m'abreuve de statistiques et
d'études en tous genres.

Et puis il y a l'autre veille. Celle que je fais même dans mon
sommeil. Les panneaux publicitaires que je décrypte sur la route en
rentrant chez moi, le packaging du paquet de pâtes fraiches que je
découpe parce qu'il comporte des informations intéressantes, les sites
web que je disséque pour en appréhender la technologie, les sites
commerçant que je pense pouvoir contacter pour leur proposer nos
services, la dernière émission en vogue (que je ne regarde pas !!!) sur
laquelle je cherche des informations parce qu'elle est tendance et que
je dois comprendre quels en sont les leviers et les implications...

En
fait, je ne suis pas accro à mon boulot... Non, j'ai juste un boulot
qui correspond à mon mode de vie, à mes passions, à mon tempérament, et
du coup, je "suis" ce que je "fais", et clairement, je suis une
marketeuse dans l'âme, même refermée derrière moi la porte du bureau ;)

Sur ce... si j'y allais ?


lundi, septembre 03, 2007

De la difficulté de garantir

Pour les agences de communication online, l'optimisation quasiment en temps réel des campagnes de liens sponsorisés est un argument de taille.

Contrairement au papier, une campagne en ligne permet de suivre en direct les retombées de la campagne et, à court terme, de l'optimiser, via des outils de tracking et d'optimisation (et les compétences d'un traffic manager qualifié sans lequel ces outils ne sont rien de plus que des outils statistiques).

Grâce à ces outils, il est possible, notamment, de connaître les retombées financières d'une campagne. Les connaître, les anticiper et les reproduire, à terme.

Du coup, les annonceurs deviennent exigeants et certains, parfois, ont du mal à comprendre que même en ayant déjà travaillé sur un produit similaire, il est difficile de garantir un résultat avant le commencement d'une campagne de liens sponsorisés.

En effet, outre le fait que les outils de tracking ont besoin d'emmagaziner des données statistiques avant de reproduire un schéma stratégique qui permet de garantir un retour sur investissement, de nombreux autres critères entrent en compte, notamment la qualité du site, sa facilité de navigation, son ergonomie et la notoriété de la marque.

Difficile ainsi de garantir, avant le début d'une campagne, son résultat en fonction d'un investissement. Une estimation est bien entendu possible, en terme de coût et de nombre de visite, mais difficile ensuite d'en déduire un résultat en terme de transformation.

J'utilise souvent la comparaison avec une boutique dans une rue commerçante. Faire venir les gens jusqu'à la porte est aisé. Les faire entrer peut l'être aussi, si on a un sens certain de la déco et un bel étalage... Mais si la vendeuse fait la tête et si les produits ne sont pas en stock, le chiffre d'affaires en pâtira.

Dans le cas précis des liens sponsorisés, des listes de mots-clés correctement pensées et organisées et des textes d'annonces très pertinents, s'ils peuvent influencer le taux de clic, ne pourront rien pour les ventes si le site n'inspire pas confiance, si les produits ne sont pas stock, si la marque est totalement inconnue, ou si les délais de livraison sont rédhibitoires...

Difficile dans ces conditions de faire entendre à des annonceurs qui pensent avoir compris les rouages du web qu'il est nécessaire d'investir pendant quelques semaines sans savoir précisément quelles seront pour eux les retombées financières de leur campagne.

Et si certaines agences affirment pouvoir le faire, j'apprécierais grandement qu'elles m'expliquent comment (après tout, je ne suis pas omnisciente, loin de là !).





Détournement caritatif ?

Vu sur le net...


Sarah McLachlan - World On Fire (Clip)
envoyé par Amzer



Première impression : Pas mal. C'est vrai... Dépenser l'argent destiné à la réalisation d'un clip dans des oeuvres caritatives pour soulager la misère du monde, c'est démago honorable.

Mais ça me laisse un arrière goût de détournement, de manipulation. Parce que j'imagine très bien les motivations du requin conseiller en image qui lui a vendu l'idée. Et m'est avis qu'elles n'ont rien d'honorables...

Et puis surtout, j'aime pas qu'on me fasse culpabiliser...

jeudi, août 02, 2007

De l'évangélisation à la compréhension

J'ai la chance de travailler pour une petite agence. Chance, oui, parce que les grandes agences travaillent avec les grands comptes, et si c'est plus tape à l'oeil prestigieux (moi aussi, j'aime bien pouvoir citer certains de mes grands comptes passés), c'est nettement moins intéressant.

Certes, les problématiques sont plus complexes, la réflexion est poussée plus loin, les mécaniques sont plus abouties (et encore, il m'a été donné de voir des dossiers de réponse à des appels d'offres franchement scolaires)... mais on s'adresse avant tout à des directeurs marketing, des directeurs communication, des gens en mesure de comprendre internet en tant que média, habitués aux méthodes et techniques marketing 'traditionnelles', parfois même aguerris aux techniques online.

La discussion porte alors essentiellement sur le pourcentage des honoraires d'achat (le nerf de la guerre), la puissance de négociation auprès des régies et quelques spécificités techniques (qui, a bien y regarder, diffèrent bien peu entre agences), les annonceurs étant déjà bien au fait de leurs possibilités et disposant d'une réelle stratégie de communication 'globale' qu'ils se contente de décliner au format 'net'.

Mon profil de consultante a donc toute sa place au sein de ma 'petite' agence. Petite aux yeux des parisiens centralistes, nettement plus grosse en comparaison avec les autres agences de la région, j'ai la chance de cotoyer de nombreux corps de métier, des TPE aux PME, parfois quelques grands comptes régionaux...

Et cette proximité avec le tissu économique local me pousse à remettre en question, en permanence, mes certitudes marketing, parce qu'au lieu de les débiter à la file, comme des évidences, je dois les expliquer, les argumenter, pour permettre à mes clients, dont seule une infime partie occupe un poste de 'marketeux', d'appréhender tout à la fois le média, les notions de base du marketing online, le vocabulaire spécifique à la communication, etc, etc, etc...

Pour moi, c'est l'essence même de mon métier de conseil. Conseil en communication 'globale'... Apliquée au net, certes, parce que nous ne déclinons que peu de campagnes offline, préférant les laisser à nos partenaires spécialisés... mais conseil en communication tout même, avec tout ce que cela comporte de notions de travail de l'image, d'implications stratégiques et de mise en oeuvre opérationnelle.

Sur ce, j'y vais, parce que justement... j'ai du boulot :)



mardi, juillet 24, 2007

Des investissement à la rentabilité online

Pour beaucoup d'entrepreneurs traditionnels, le web reste un eldorado dans lequel il est possible, avec peu de moyen, d'arriver à concurrencer d'autres acteurs avec lesquels ils n'auraient jamais pu se confronter dans l'économie traditionnelle.

S'ils n'ont pas tort sur le fait de la possibilité de se retrouver en frontal avec de grandes marques, ils n'ont pas la moindre idée des trésors d'imagination qu'il faudra déployer, de l'énergie qu'il faudra investir et des montants qu'ils devront allouer sur le média pour espérer survivre, voire fructifier (sans même imaginer concurrencer les acteurs bien en place, à moins d'avoir un budget équivalent).

En effet, lors de l'ouverture d'une boutique au coin de la rue, on évalue la clientèle du quartier, les autres magasins qui fournissent des produits ou services équivalents dans un périmètre défini et pour peu qu'on ait un produit intéressant à un prix raisonnable, les chalands peuvent devenir des clients. Si la vendeuse est souriante et que le produit est disponible en rayon, on peut même imaginer les voir revenir sans avoir besoin de leur adresser un courrier.

Sur le web, si la même petite boutique peut techniquement vendre son produit à l'autre bout du monde, elle subit la pression concurrentielle de l'ensemble des acteurs de son marché présents en ligne. Les petits comme elle, mais surtout les grands, avec des gros budgets, des agences de comm' spécialisées et des consultants aux dents longues rompus aux techniques de communication multicanaux.

Et se retrouver sans budget comm' conséquent quand on décide de lancer une petite gamme de vêtements pour enfants, c'est oublier La Redoute et ses investissements non négligeables... Une chambre d'hôte, alors ? Oups, j'oubliais, ce sont les voyagistes, tours opérateurs et autres chaînes hotelières prestigieuses que l'on vient taquiner sur leur marché. Un produit de beauté ? Loupé, Sephora et consorts n'ont pas laissé passer le train de la vente en ligne.

Pour ceux qui sont prêts à investir dans ce canal très particulier de distribution, nombreux sont les écueils à éviter. Une logistique sans faille, un service après-vente irréprochable, une vraie stratégie de fidélisation, sans oublier un site qui réponde aux attentes des internautes, en terme d'ergonomie, de fonctionnalités, de design... et une vraie stratégie de communication.

Une VRAIE. Pas le lancement d'un blog maintenu par... par qui déjà ? Ni des bandeaux home-made diffusés sur des réseaux de site pas très glorieux (mais pas cher, certes).

Une vraie stratégie qui permettra à chaque action marketing de préparer la suivante, d'en récolter les fruits et les enseignements. Un plan de communication qui prenne en compte les différents canaux de communication, la saisonnalité, les investissements des concurrents et leur activité, les besoins spécifiques de chaque phase du développement en terme de notoriété, d'image, de génération de trafic, de retour sur investissement.

Parce que si l'à peu près peut fonctionner dans le cadre d'un commerce de quartier, il est bien plus difficile de se faire une place en ligne sans une vision claire et précise de son marché, de ses possibilités d'évolution, de ses faiblesses et des finesses du média.

A ceux de mes clients que j'arrive à convaincre de cette nécessité, je peux apporter la vision qui leur manque, en terme de connaissance du média, de vision stratégique, de mise en oeuvre opérationnelle.

Et il n'y a rien de plus gratifiant que de prendre un projet dans sa phase de lancement, d'accompagner un annonceur dans son évolution, sa maturation sur le média, jusqu'à voir retomber les fruits de son travail.

Ah, si, il y a plus gratifiant... Quand le client vous en reconnaît le bénéfice :)




jeudi, juillet 19, 2007

Getting things done, again

J'ai quitté mon bureau ce soir en jettant un coup d'oeil satisfait sur mon bureau, parfaitement rangé... et une fois de plus, je me suis fait la réflexion que l'organisation de mon travail était un travail en soi, un effort, une discipline à laquelle je me tiens.

Je suis hyper organisée. Pas par nature, non, par obligation, parce qu'au fur et à mesure de mon évolution professionnelle, j'ai été amenée à mener de front plusieurs projets de nature différente, impliquant des interlocuteurs internes ou externes à l'entreprise, en France ou à l'étranger...

J'ai donc adopté différentes méthodes de classement, de prise de notes et de gestion de mon temps... En me basant sur des lectures, sur mes loupés, sur des choses adoptées après les avoir vues appliquées par d'autre, j'ai fini par acquérir des réflexes et des habitudes qui peuvent paraître excessifs mais me font gagner en temps et en efficacité.

Résultat, mon bureau est nickel quand je pars le soir, non sans avoir remis au propre mes notes de la journée et préparé mes dossiers pour le lendemain. Je reprends le vendredi mes notes de la semaine et prépare un mémo pour la semaine à venir. Je m'attache à prendre mes notes sur un seul et unique cahier, pour être sure de retrouver toutes les informations, je règle des rappels sur mon Outlook pour les tâches planifiées et j'ai une liste unique de choses à faire et de réponses en attente, classée par date et/ou priorités.

Je l'admets, vu comme ça, je pourrais passer pour une mono-maniaque de l'organisation (ok, ok... Je PASSE pour une mono-maniaque de l'organisation).

Mais ça fait aussi partie de mon boulot, non ? ;)




mercredi, juillet 18, 2007

Buzz et développement durable

Je suis interrogée régulièrement par des annonceurs en mal de visibilité sur la possibilité d'opération de marketing en ligne pour promouvoir leurs actions pour le développement durable.

Crédit voiture moins cher pour les véhicules propres, produits d'entretien labellisés "écologiquement corrects", organismes institutionnels cherchant à faire connaître leurs actions, tous sont de parfaits clients pour des opérations de buzz-marketing.

Sauf que surfer sur la vague du développement durable et de l'écologie est une opération périlleuse. Certes, c'est légitime et pertinent, mais c'est aussi une excellente façon de subir les foudres des mouvements écolo, qui dénoncent le "greenwashing" (blanchiment d'actions commerciales sous vernis écolo) et l'utilisation abusive d'arguments écologistes pour vendre une idée ou un produit.

Avec des opérations telles que "des pixels pour la biodiversité", il est aisé de comprendre que le potentiel de viralité et l'impact de telles campagnes présentent un réel intérêt dans ce domaine, mais trop de buzz ne finira-t'il pas par tuer le buzz ?

Ils sont pourtant nombreux à utiliser l'alibi de l'écologie pour vendre des produits de consommation courante... Alors, vraie démarche pour le développement durable ou manipulation marketing, où sont les limites ?






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samedi, juillet 07, 2007

A-priori et réalité

Il y a des cibles plus difficiles à toucher que d'autres, lorsqu'on est publicitaire 'on line'.

Pour les ados et jeunes adultes, pas trop compliqués, ils pratiquent le surf "récréatif" et une fois que l'on a trouvé les différents supports qu'ils fréquentent, il suffit de mettre en ligne des bandeaux soit décalés, soit explicites, qui les incitent à poursuivre leur surf ailleurs en cliquant.

Toucher les actifs mûrs (40-50 ans) est déjà moins simple. Certes, leurs sites de prédilection sont identifiables, de façon plus ou moins évidente selon leurs centres d'intérêt, mais leur présence en ligne est moins longue, et généralement plus "utile", ils viennent chercher une information et une fois trouvée, passent à autre chose.

Le Directeur Général d'une banque, par exemple, s'il lit Le Monde, fréquent le site de La Tribune et jette un oeil régulièrement sur Boursorama, n'est pas forcément, à cet instant précis, disposé à cliquer sur une bannière qui lui vante les mérites d'un hôtel aux Maldives, même si pourtant, il est précisément dans la cible.

La publicité en ligne devient alors un simple vecteur de notoriété, et les visuels doivent être impactants et explicites, pour qu'au moment où cet homme sera en recherche d'une destination de vacances, il ait été exposé à la marque et la reconnaisse.

Et il n'y a rien de plus aléatoire que la mesure de ces facteurs d'exposition et de reconnaissance, bien connus des publicitaires traditionnels mais dénigrés par les spécialistes du web, qui ne jurent que par les sacro-saints retour sur investissement, mesure en temps réel et autres optimisations de campagnes.

Heureusement, il nous reste les emailings :D




lundi, juillet 02, 2007

Tendances de la semaine

L'iPhone est sur toutes les bouches tous les blogs depuis son lancement aux Etats-Unis... Et si je le trouve très esthétique, comme beaucoup de produits Apple, je reste sceptique quant à son utilité, tout comme Ouriel, qui a écrit un article très complet sur le sujet.

L'audience d'Ipernity grossit à vue d'oeil... A l'occasion d'un dîner avec les deux fondateurs, ouvriers laborieux de la plateforme, j'ai eu la confirmation que les problèmes de censure rencontrés par des utilisateurs allemands de Flickr a généré un surcroît d'inscriptions sur Ipernity.

Enfin, je craque complètement sur la campagne Magic-maman/Vertbaudet, qui viennent au secours des jeunes parents opprimés. Pour le coup, je suis totalement dans la cible et vraiment sensible au message, qui a le mérite d'être bien conçu et bien réalisé. Chapeau !







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Sans parole

Water rainbow // Arc en ciel aquatique

samedi, juin 30, 2007

Veille et tendances

J'utilise 2 outils différents pour gérer mes flux rss.

Google Reader, d'une part, pour les blogs que je veux 'lire', ceux d'amis ou de blogueurs que j'apprécie, et pour les fils rss de quelques publications que je me dois de lire pour me tenir au courant, en gros, pour ma veille.

J'aime Google Reader pour sa facilité d'utilisation, j'apprécie de pouvoir à présent le consulter offline, et il est idéal pour la lecture des articles dans leur totalité.

Et j'utilise Netvibes pour sentir la tendance. Sur 2 ou 3 onglets thématiques, j'ai classé les blogs et les flux de sites d'infos pour pouvoir, d'un coup d'oeil, repérer les sujets dont mes confrères blogueurs parlent le plus, et à force, le positionnement de chaque flux dans la page est devenu si précis que j'ai comme une image mentale des sujets abordés et relayés, par qui, à quel moment et sous quel angle.

Je peux alors choisir de lire ou pas les articles qui me semblent les plus intéressants.

Sauf que si j'ai toujours le temps de lire tout ça (je m'y astreint une à deux fois par semaine), la restitution sur ce blog m'est difficile, en ce moment...

Demain, promis, mes suggestions de la semaine :)

vendredi, juin 29, 2007

lundi, juin 25, 2007

Principes de la comm' online, suite et resuite

Pour moi, la comm'online commence là où s'arrête le référencement... Référencement naturel, s'entend, parce que le référencement en liens sponsorisés, connu également sous le nom de search marketing ou S.E.M. (Search Engine Marketing), est un des fondements de mon métier.



Comment ça marche ? Les S.E.M. est basé sur l'achat de mots-clés pour apparaître en haut et à droite des résultats, dans les moteurs de recherche. Basé sur un modèle économique au CPC (on ne rémunère donc que la visite), le prix d'un clic, calculé aux enchères, est basé sur plusieurs critères dont le nombre d'annonceurs achetant le mot (ou l'expression) et le volume de recherche.



Le but du jeu est donc de réaliser une liste de mots-clés la plus complète possible (avec et sans accent, au pluriel et au singulier,...) et de préférence, à base d'expressions en plusieurs mots, les mots clés génériques étant généralement plus chers que les expressions en plusieurs mots (par ex. "hotel" Vs "hotel pas cher à Nice").



En outre, les expressions en plusieurs mots permettent de générer un trafic plus qualifié, basé sur des requêtes plus ciblées et donc, d'optimiser le taux de transformation.



En terme de suivi, de tracking et d'optimisation, une agence désireuse d'apporter à ses clients un réel savoir-faire (après tout, n'importe qui doté d'une carte bancaire peut s'amuser à acheter des mots-clés) investit généralement dans un outil de bid-management, qui permet de gérer les enchères suivant une stratégie prédéfinie, d'optimiser les listes de mots-clés, de les catégoriser et de connaître (toujours à des fins d'optimisation) les mots-clés au meilleur potentiel de transformation, le niveau de ROI par catégorie, voire par mot-clé.



Certains purites diront que le référencement naturel (S.E.O. : Search Engine Optimisation) reste prioritaire et nécessaire, d'autres ne jurent que par le search marketing. Pour moi, l'approche est radicalement différente et à la pérennité de l'un s'oppose la flexibilité de l'autre...



Comme dans bien des domaines, il s'agit alors d'évaluer au mieux les besoins du clients et ses objectifs, explicites ou tacites, et de combiner les différents canaux d'acquisition et de notoriété afin d'être le plus efficace possible.







dimanche, juin 24, 2007

mercredi, juin 20, 2007

Réflexion e-philosophique

J'ai été interpelée aujourd'hui par un dirigeant d'entreprise qui voulait comprendre pourquoi, alors qu'il embauche à des postes de directeur des diplômés trentenaires pourtant "dans le coup", ceux ci ne semble manifester aucun intérêt pour le net... ou du moins, aucun intérêt professionnel.

Vaste question. Mon boulot consiste, au fond, à mettre des gens dans des cases. Je sais que 65% des internautes féminins CSP+ fréquentent tel ou tel site, une à trois fois par mois. Je sais que l'audience d'un site de la presse économique est majoritairement masculine et que les femmes qui le visite sont plus agées et à des postes plus élevés que celles qui fréquentent tel site féminin. Je sais que le meilleur moyen de toucher des 16-25 ans est de s'assurer une présence sur tel messenger et qu'il y a tant de millions de blogueurs sur telle plateforme.

Mais je n'arrive pas à avoir une vision précise de l'utilisation d'internet par mes semblables.

Il y a un nombre croissant d'internautes et plus de la moitié de la population française utilise le net à fins pros et/ ou personnelles. Mais de là à classer ma belle-mère, qui se contente de lire ses rares mails et de regarder les albums dont nous lui envoyons l'adresse, dans la grande famille des internautes...

Les "directeurs" de mon interlocuteurs, pourtant agés de 30-35 ans et issus de grandes écoles de commerce (au sein desquelles la formation au e-marketing commence à prendre une vraie place) sont ils sensibilisés à l'utilisation de ce média, ou faut il être passionné pour en comprendre les enjeux, en matière de notoriété, de recrutement, de relation clientèle ?

Parce que ces enjeux sont réels... Je le sais, par les nombreuses études dont je me nourris mais aussi, et surtout, quand je constate les montants investis par les grands annonceurs, tous secteurs confondus, qui investissent depuis des années et sont ravis de le faire, au vu du retour sur investissement dégagé.

Je n'ai pas su répondre, mais je compte bien pallier à cette défaillance... A suivre, donc, le résultat de mes recherches que j'espère fructueuses.


mardi, juin 19, 2007

Canderel surfe sur la vague Desperate Housewives

Petit buzz autour de Canderel, dont vous verriez la bannière, là, à droite, si un bug mystérieux n'en empêchait pas l'affichage.



Pour résumer, j'aime l'univers graphique très DH, le site est rigolo et les lots alléchants. Le jeu est un peu 'modeste'... rapide, certes, mais on s'attendrait à un jeu un peu plus abouti et pour ma part, je reste sur ma faim à ce niveau là.



Si vous souhaitez participer, c'est par là... Après tout, 100% des gagnants ont tenté leur chance :)



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dimanche, juin 17, 2007

Sans parole


Rainy sunday, originally uploaded by Babygiu.

samedi, juin 16, 2007

Principes de base de la comm' online, suite

Après les modèles économiques de l'e-pub, il est intéressant d'étudier le fonctionnement des différents outils d'analyse, de suivi, de tracking et d'optimisation propres au média internet.



Parce que mettre une campagne en ligne, si bien ciblée soit elle, ne sert à rien si l'on ne s'intéresse pas aux résultats qu'elle génère. C'est tout l'avantage et la spécifité du média que de pouvoir agir, quasiment en temps réel, sur une campagne, contrairement aux campagnes papier, télé ou radio, dont on mesure les résultats, certes, mais sans vraiment pouvoir intervenir en cas de mauvais résultats.



C'est là qu'intervient le sacro-saint "adserver". Pour faire simple, il s'agit d'un outil loué auprès d'un spécialiste, qui permet :

  • de scénariser les campagnes, en choisissant l'ordre dans lequel s'affichent les différents visuel, le nombre de fois qu'un visiteur unique verra la créa (aka "capping"), et dans le cadre d'une campagne sur plusieurs supports, quels visuels s'afficheront sur tel et tel site, à tel ou tel emplacement.
  • de déterminer avec précision le nombre d'affichage consommé à un instant précis, le nombre de clic obtenu et, éventuellement, le nombre de transformation réalisé par chaque visuel, chaque site, chaque emplacement.
Grâce à ces analyses il est possible, en cours de campagne, de surpondérer les affichages sur les emplacements qui transforment le mieux, de remplacer un visuel qui présente un faible taux de clics (CTR = Clic Through Rate) voire de stopper, avec l'accord d'une régie, une campagne peu efficace pour basculer le budget sur un autre support.



Bien sûr, ces outils ont un coût, généralement basé sur le nombre d'affichage ou de clics achetés auprès de la régie. Par exemple, pour une campagne de 1.000.000 d'affichages négociés à 8 euros le CPM (soit un budget de 8000 euros), un coût supplémentaire de 0,50 euros par CPM (soit un surcoût de 500 euros sur la campagne).



Toutes les campagnes ne nécessitent pas la mise en place d'un suivi de ce niveau.



Une campagne très ponctuelle, destinée à accroître la notoriété d'une marque sans autre indicateur qu'un nombre de visites, par exemple, peut très bien se passer de cet outil, les régies fournissant des rapports de campagne détaillés en fin de campagne.



A contrario, dès qu'un annonceur souhaite mesurer le taux de transformation d'une campagne, dès qu'il est sensible au retour sur investissement, il s'avère indispensable.



Et pas uniquement dans l'intérêt de l'annonceur, mais également pour les agences qui gèrent ses campagnes, parce que c'est en forgeant qu'on devient forgeron, et que nos expertisent se nourrissent d'expériences... réussies ou pas :)



Dans le prochain épisode, l'explication des outils de tracking et d'optimisation dans le cadre des campagnes de liens sponsoriés...























mercredi, juin 13, 2007

Principes de base de la publicité en ligne

A la demande d'une blogueuse amie pourtant loin d'être étrangère au monde du net, j'ai décidé d'éclaircir quelques termes et autres principes qui régissent la publicité en ligne.



Commençons par ces acronymes barbares, CPM, CPC, CPA et CPL, qui sont les modèles économique de l'e-pub.



Le CPM, ou coût pour mille, est le modèle de prédilection des campagnes diffusées sur les grands carrefours d'audience, tels les sites d'opérateurs, les grands sites éditoriaux, les sites de presse ou de chaînes de télé, bref, tout ce qui fait de l'audience et permet de générer tout à la fois notoriété et couverture.



L'annonceur rémunère les campagnes à l'affichage, les tarifs s'entendant pour 1000 affichages. L'agence préconise donc X PAP (pages avec publicité = nombre d'affichages) à X euros le mille pendant X jours, la quantité de PAP dépendant de la part de voix souhaitée (la part de voix étant le pourcentage de visiteurs touchés par la campagne, une PDV à 50%, par exemple, implique qu'un visuel sur deux sera celui de l'annonceur, à 10%, un visuel sur dix).



Le modèle au CPM implique une diffusion précise et maîtrisée, puisqu'on détermine avec précision la durée de la campagne, le choix des supports, les emplacements et formats et le volume d'affichage.



Le CPC, ou coût au clic, est le modèle appliqué par les moteurs de recherche pour les campagnes de liens sponsorisés. On le trouve également dans le domaine de l'achat d'espace (e-pub) sur des réseaux de sites et certaines plateforme d'affiliation.



L'annonceur s'engage dont sur un volume de clics que le support doit réaliser à partir d'une date fixée, sur un ou plusieurs supports. Ce sont généralement des supports moins prestigieux, voire des réseaux de site tournant autour d'une thématique.



Si l'annonceur a ainsi la certitude d'obtenir le nombre de visites souhaité, il ne peut cependant pas contrôler la diffusion de ses visuels, ceux-ci étant diffusés au bon vouloir des supports (généralement en masse afin d'obtenir les clics le plus rapidement possible).



Le CPA (coût par action) et CPL (cost per lead) sont les modèles de prédilection des plateformes d'affiliation. L'annonceur rémunère, via la plateforme, des sites à l'audience moyenne qui acceptent de diffuser des campagnes contre rémunération "à la performance".



Ainsi, on mesure la réalisation d'une action, qui peut être l'inscription à une newsletter, l'envoi d'une demande de brochure, une vente ou la souscription d'un abonnement, et chaque action réalisée grâce à un visuel placé sur un site "affilié" déclenche le paiement d'une somme forfaitaire déterminée au préalable par l'annonceur à la plateforme, qui reverse ensuite la somme à l'affilié ayant permis l'obtention du 'lead'.



Ce sont des campagnes sans risque, puisque l'annonceur ne rémunère que les actions réellement effectuées, mais leur utilisation n'est pas forcément possible par tout type d'annonceur, et ces sites n'étant pas des sites prestigieux ou connus, l'image de la marque ne s'en voit pas renforcée. En outre, le volume de diffusion reste particulièrement maigre face aux audiences énormes des sites fonctionnant au CPM.



Globalement, une bonne campagne d'e-pub n'est pas l'utilisation d'un canal unique mais la combinaison des canaux les plus pertinents afin d'atteindre les objectifs de l'annonceur, qui peuvent être des objectifs de visibilité, de notoriété, de retour sur investissement, de collecte d'un fichier qualifié,...



Et là, c'est au consultant de faire preuve de finesse et de pertinence dans ses choix... parce qu'autant dire que lorsque une campagne ne connait pas le succès escompté, c'est l'agence qui trinque :)





mardi, juin 12, 2007

J'aurais voulu...

J'aurais voulu bloguer sur Flickr qui lance enfin sa version française... ou sur le Salon International de la Publicité qui aura lieu dans quelques jours à Cannes... ou sur la difficulté à mettre en place une campagne d'affiliation à l'international et pourquoi, dans ce cas, le CPA n'est pas forcément le modèle économique le moins risqué.



Sauf que j'ai passé la journée à jouer la boule de flipper entre le 1015 et le 3244 (je ne cite personne, hein) à cause d'une coupure intervenue 4 jours avant la date prévue du déménagement de ma boite...



Et quand, au final, nous eûmes compris, à 17h qu'il ne nous serait pas possible de faire réparer cette grossière erreur par nos interlocuteurs obtus et incompétents, il nous a fallu tirer un cable, en pleine rue, entre l'appartement de nos charmants voisins et nos bureaux, j'ai oublié un instant mes velléités blogosphériennes.



Mais promis, promis, bientôt, tout reviendra à la normale et je posterai du vrai contenu avec des vrais infos et du vrai marketing dedans. PROMIS !





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samedi, juin 09, 2007

Sans parole


Tonight delight, originally uploaded by Babygiu.

;) Promis, dès que j'ai digéré, je ponds un billet digne d'intérêt...

vendredi, juin 08, 2007

Les canadiens sont formidables


I get it !, originally uploaded by Babygiu.

Après avoir découvert cet objet dans Chasseurs d'Images, et suite à une recherche infructueuse de mon homme aux US, j'ai fini par me résoudre à l'acheter en ligne.

Sans être réfractaire au paiement en ligne, j'hésite toujours à commander un produit sur un site outre-atlantique, les délais de livraison étant particulièrement vagues à destination de notre vieille Europe (sans parler des frais de livraison).

Et là, divine surprise, commandé mardi, livré vendredi... Et à moins de 30 euros tout compris !

Je sens qu'il va devenir le meilleur ami de mon Eos :)


La boutique, c'est par là.

jeudi, juin 07, 2007

Je prends mon pied...


His & hers, originally uploaded by Babygiu.

... gauche.

Taggé par Philéas, me voilà contrainte à afficher mon indécente podomanie...

C'est maaaalin :)

mercredi, juin 06, 2007

Suggestions du 6 juin 2007

Suggestions photos, ce soir.

  • Tout d'abord, l'excellent blog de Thomas Gogny qui poste une photo par jour, inexorablement, parfois sombre, parfois triste, mais témoignage d'une réalité qui lui est propre.
  • A Nice, du 15 juin au 15 juillet prochain, se déroulera le 1er Festival International de l'Image et de la Photographie Numérique. Gageons que j'irai y faire un tour pour découvrir quelques artistes voisins.
  • Enfin, j'ai commandé hier un "Pod", plus précisément un Green Pod, qui devrait pouvoir se substituer avantageusement à mon trépied dans les occasions où j'hésite à l'emporter.






L'image du jour

Trouvée au hasard de ma veille, et elle contient l'essentiel des concepts de mon métier...

J'adore :)




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dimanche, juin 03, 2007

Sans parole


"Face à la mer"..., originally uploaded by Babygiu.

vendredi, juin 01, 2007

Suggestions semaine 23

Je suis dans le jus le plus total, mes suggestions se limiteront donc à quelques lignes...















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lundi, mai 28, 2007

Souvenirs, souvenirs...

L'arrivée aujourd'hui de mon nouveau portable professionnel m'a conduite à deux réflexions :



1/ Il y a vraiment des outils indispensables sans lesquels je ne sais pas travailler... Firefox (et ses nombreuses extensions), Editpad, Pidgin, notamment, et mon Blackberry dûment synchronisé. Obligée de terminer un document urgent avant d'avoir eu le temps de le configurer, je me suis retrouvée perdue, et pourtant je suis loin d'avoir des problèmes d'adaptation, passant régulièrement de Windows à Mac.



2/ Il y a 12 ans, je bossais sur Word sous DOS. Et l'idée de bosser sur une interface graphique à la Windows, sur DEUX écrans, m'aurait paru totalement science-fictionnesque si je l'avais eu. A l'époque, l'apparition de Windows, malgrè ses difficultés à gérer plusieurs tâches simultanées et ses plantages fréquents, était  une révolution pour des millions d'utilisateurs.



Et j'essaie de me remémorer l'émerveillement de l'époque quand, comme aujourd'hui, je maugrée sur les difficultés à configurer deux écrans, mon Outlook 2007 qui s'acharne à s'afficher en bleu quand je voudrais qu'il soit gris et les gadgets superflus impossibles à désactiver.



Et encore... j'ai réussi à échapper à Vista ;)

















samedi, mai 26, 2007

EDF Vs Poweo

EDF lance "lepouvoirdechoisiredf.com", en réplique à l'opération Powéo dont j'ai parlé il y a quelques semaines.

Pas tout à fait décalé, mais particulièrement bien réalisé, on sent bien que ces deux annonceurs s'adressent à deux cibles dissociées : d'un coté, avec Poweo, les jeunes, early adopters, ouverts au changement, déjà convaincus par les opérateurs alternatifs dans d'autres domaines et de l'autre, avec une campagne bien ficelée mais relativement sage, EDF et ses clients plus matures, plus sérieux, enclins à chercher la petite bête mais réticents au changement, et avec lesquels il faut retisser des liens forts avant qu'ils ne soient tentés par l'herbe plus verte du champ d'à coté.

Je l'avais prédit, la guerre aura lieu sur le net... mais les enjeux n'en sont finalement pas si dramatiques, ces deux acteurs se positionnant sur des cibles différentes, au final.

Peur de l'affrontement ou vrai choix stratégique ?



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Mon projet de l'été



J'ai jusqu'au 29 septembre pour réaliser la photo... Quatre mois pour trouver un sujet qui colle au thème et faire THE photo. C'est pas gagné...

jeudi, mai 24, 2007

Suggestions du 24 mai 2007



















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dimanche, mai 20, 2007

Sans parole


Up to the sky II, originally uploaded by Babygiu.

Fin de long week end, grosse semaine en prévision... Suspension temporaire du service :)

vendredi, mai 18, 2007

Une pub... sur la pub.

Forcément, en anglais, mais savoureux... SA-VOU-REUX :D



The Break Up

envoyé par geertdesager



Suggestions du 18 mai 1007

Vous êtes un jeune créateur ou professionnel des médias dans les domaines de l'écrit, de l'audiovisuel, de la musique et du numérique? Vous avez moins de 30 ans (moins de 35 ans pour les libraires) ?

Devenez lauréat des Bourses de Talent de la Fondation Jean-Luc Lagardère.



Google lance la recherche universelle, étendant ainsi la recherche à l'ensemble des contenus, images, video, cartes, vidéos, blogs et documents, y compris au sein de ses propres comptes (Gmail, iGoogle, etc...).



24/7 Real Media ne sera donc pas absorbé par Microsoft, puisque que c'est WPP Group qui déboursera 649 millions de dollars pour bénéficier des services de ce groupe de publicité en ligne.



















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jeudi, mai 17, 2007

Sans parole


Blowing in the wind, originally uploaded by Babygiu.

Suggestion du 17 mai 2007

Suggestions photographiques, aujourd'hui, après avoir découvert sur Newzy (un gratuit distribué dans les zones à forte concentration de bureaux et surtout, accessible en ligne), une sélection de 6 blogs de photographes, tous différents, tous magnifiques :

Le Journal Photographique de Wilfrid Hoffacker. Entre journal de bord, actualités, carnet de voyage et réflexion philosophique, c'est une vie qui défile sous nos yeux...

Aube Nature, le blog. Une ode à l'environnement, avec des conseils et des exemples de chasse photo, et des clichés saisissants, où l'on retient quasiment son souffle de peur de faire fuir le lièvre ou le chevreuil capturés par l'objectif.

Magnum, la célèbre agence de photographes
, lance un blog en anglais. Du portrait au paysage en passant par des scènes de vie quotidienne, on y découvre le regard d'artistes reconnus sur des sujets insolites.

Un blog point net, carnet de route en textes et en photos, surtout en photos, en très belles photos...

Françaises, Français... un blog en forme carnet de route, dont l'auteur est parti à pied, armé de son appareil photo et de son sac à dos, à la rencontre de ces compatriotes, dont il nous livre des clichés simples mais efficaces.

Enfin, Wawamaton, qui n'est pas, comme son nom pourrait l'évoquer, une expérience de photos prises aux toilettes, mais un condensé d'images saisissantes, tantôt colorées, tantôt monochrome.

Sur ce, bonne journée à ceux qui ont la chance d'être en vacances et bon courage aux autres :)



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mercredi, mai 16, 2007

GTD, ou l'art et la manière de s'organiser





J'ai découvert cette méthode il y a deux ans, à un moment où m'organiser était devenu critique pour mon activité professionnelle et extra-professionnelle.

De l'anglais Getting Things Done, et élaborée par David Allen, la méthode repose sur un diagramme assez simple et la création de dossiers et de listes.

Pour faire simple, on met dans une bannette "IN" l'ensemble des informations que nous recevons dans la journée, sans nous y attarder sur l'instant, pour garder concentration et efficacité sur les tâches en cours. Ces informations peuvent être des notes prises suite à un coup de téléphone, le résumé d'une réunion, un email, une conversation, un courrier...

A intervalles réguliers (2, 4, 6 fois par jour, selon le rythme de travail de chacun), on "vide" la bannette (TOUTE la bannette) en analysant son contenu et le classant immédiatement de la façon suivante :
  • Si on ne peut/doit rien 'faire' de l'information, on la jette ou la classe dans un/des dossiers de référence (informations susceptibles d'être utiles un jour, ressources techniques, annuaires, etc...) ;
  • Si l'action est très simple et ne prend que 2 minutes, on la réalise immédiatement ;
  • Si celà requiert une action plus longue, on classe le document dans le dossier correspondant (dossier d'un projet, et il faut alors placer l'action sur un planning, dossier des encours avec mention de l'action sur une liste "Next action", dossier chronologique, pour les tâches à effectuer à date précise) ;
  • Si on peut déléguer l'action, on la transmet en notant l'information sur une liste nommée "Waiting for" qui permet de savoir à tout moment ce qu'on a délégué, à qui et pour quand (déléguer peut signifier aussi avoir besoin des informations d'une tierce personne et attendre sa réponse).
Ca n'est pas tout, il y a de nombreux autres préceptes à respecter pour que la méthode soit efficace mais elle se base essentiellement sur le fait qu'il faut ENTIEREMENT vider la bannette IN à chaque fois, parce que tout est classable et identifiable, et rien ne doit trainer sans qu'on sache ce que c'est et quoi en faire.

Bien sûr, la méthode David Allen, que vous pouvez télécharger gratuitement en vous inscrivant sur son site, n'est pas forcément applicable en l'état pour tout le monde. Mais avec quelques adaptations, j'ai réussi à me l'approprier et quel que soit le projet sur lequel je travaille, j'applique les mêmes méthodes de classement et de travail, avec mes listes et mes dossiers.

Cela parait surement un peu psycho-rigide pour ceux qui la découvrent mais ils finissent par réaliser que se contraindre à cette discipline n'est finalement pas difficile et permet de gagner en efficacité, en temps et en tranquilité d'esprit...





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Google, encore et toujours...

89% des requêtes des internautes français sur un moteur de recherche ont été effectuées sur Google en avril 2007.



Impressionnant. Yahoo est en dessous des 4% et MSN Live dépasse tout juste les 2%.



Quand on sait que Google a déposé un brevet de plus qui leur permettra de faire l'analyse du comportement des joueurs au sein de plateforme telles que Second Life ou World of Warcraft pour leur proposer les publicité les plus pertinentes, qu'ils scannent déjà le contenu de nos mails pour la même raison et qu'ils pourraient faire plus précis encore si l'éthique ne les en empêchait pas... ça fait peur.



"Google is not internet"... Not yet.





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lundi, mai 14, 2007

En vrac

Parce qu'il y a des jours où tout s'accélère :
  • On m'a proposé la direction d'une cellule e-marketing au sein d'une webagency niçoise et je l'ai acceptée. Je serai donc nettement moins active dans les semaines qui viennent, tout comme je l'ai été ces derniers jours, puisque plongée en pleine étude de marché et réalisation de business plan avec celui qui devient donc mon employeur. Je n'en renonce pas pour autant à ma veille...
  • Je vais louper la soirée blogueurs à Cannes, samedi prochain mais, étant disponible pour la répétition générale de vendredi, je compte bien représenter dignement le sud face à ces blogueurs "estrangers" descendus sur la Côte pour le Festival.
  • J'ai retrouvé un schéma fort intéressant sur la méthode GTD dont je vous parlerai très prochainement et qui devrait permettre aux plus désorganisés d'entre nous de ne plus rien louper.
Sur ce, je file, le devoir m'appelle !

dimanche, mai 13, 2007

Suggestions du 13 mai 2007

Je trouvais la météo du buzz un peu tristoune des derniers temps, mais les annonceurs et les agences ne renoncent pas au plaisir d'une campagne virale... Doc, ça buzze, à nouveau, pour mon plus grand plaisir.



  • L'affaire Twingo, avec Laetitia Casta en tête d'affiche.
  • Fallait pas partager, ou comment la location de voiture peut vous sauver d'amis pas commodes.
  • Je guide mon papa, dont la section "je fais un joli dessin pour mon papa" plait beaucoup à ma fille.
  • Enfin, Vousetnous.net, le contre-pouvoir du buzz puisque ce sont les blogueurs qui sont invités à exprimer leur ressenti face aux pratiques des agences de buzz pas toujours très en phase avec la blogosphère.






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samedi, mai 12, 2007

Réflexion technologique

Ce soir, ma fille et moi avons pu parler à Chéri, exilé pendant 3 semaines dans la Silicon Valley. Parler et voir, puisque nous avons pu faire une visioconférence.



Et ma fille, bien qu'enchantée de voir son père malgrè la distance, n'a rien trouvé d'extraordinaire à la chose... Forcément, avec un ordinateur qui lui est entièrement dédié depuis qu'elle a 2 ans et l'esprit techno-geek qui règne à la maison, elle est particulièrement familiarisée à toutes les possibilités qu'offre le web.



Ce qui m'a ramené à mon enfance, lorsque je partais passer l'été dans la maison de mon arrière grand-mère, dans les montagnes italiennes, et que je ne pouvais parler à mes parents qu'une fois par semaine, quand la cabine téléphonique du village voisin n'était pas en panne.



Nous avons fait des progrès incroyables, en tout juste 20 ans. Et je pense souvent en souriant à ce qu'en penserait mon arrière grand-mère, née en 1898, pour qui la télévision était un objet satanique et qui n'a jamais voulu croire que les hommes aient pu marcher sur la Lune.



Ma grand-mère, qui m'a quasiment élevée, a fait installer le téléphone chez elle en 1981. A cette époque, la télévision diffusait les programmes de 3 chaînes nationales, le walk-man a cassette était un vague projet et mes parents avaient déboursé plus de 10.000 francs (1500 euros) pour une caméra.



Imaginer alors qu'un jour nous pourrions converser en vidéo conférence avec une personne située à plus de 9000 km, depuis un ordinateur portable, tenait de la science fiction.



Le futur nous a rattrapé, dépassant nos espérances...





13 Giga-pixel, et une précision à couper le souffle.

Gerard Maynard, artiste photographe new-yorkais, offre sur le site Harlem 13 Gigapixels, une vue panoramique de ce quartier populaire.

Là où c'est impressionnant, c'est qu'en zoomant, zoomant et zoomant encore, on en arrive à voir les détails de la vie quotidienne dans les rues de Harlem, et hormis de petits décalages de couleurs dans le ciel, rien ne laisse deviner qu'il a fallu 2045 photos de 12 megapixels (et combien d'heures de travail sur un logiciel de traitement d'images ?) pour réaliser cette oeuvre époustouflante, de 279.689 pixels sur 46901.

Et moi qui trouve qu'un panorama de plus de 4 photos est compliqué...





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vendredi, mai 11, 2007

On ne lave pas son linge en public !

Vu à la télé (vu, oui, parce que contrairement à la majeure partie des gens, je lève les yeux de mon ordinateur uniquement pendant les pages de pub) le spot pour une marque de lessive que je ne citerai pas, qui après le "oh, c'est doux, c'est neuf ?", a lancé le "oh, c'est rouge, c'est neuf ?"...

Et là, au beau milieu d'une soirée mondaine, une femme vêtue d'une robe rouge flamboyante sort de son sac à main... un paquet de lessive.

Nous absorbons ces publicité sans même relever l'improbabilité de la situation, tant nous sommes habitués à la médiocrité des pubs pour la lessive. Il faut dire que ça n'est pas nouveau (mis à part toutirikiki maxi machin).

Et il ne faut pas se leurrer, si ces marques investissent autant en télévision, c'est parce que ça marche, toutes les études le prouvent...

Du coup, j'ai fait un petit tour sur le web, à la recherche de campagnes plus innovantes pour ce secteur très particulier des lessiviers, quelques fabricants se cachant derrière une multitudes de marques.

Et il y en a, des sites et des campagnes, nettement plus originales que les pubs télé : Skip, et l'univers d'Unilever "Pour tout vous dire", Henkel, avec son Mir Degraiss'boy et so Chat bébé, et Procter & Gamble, et ses envies de plus, pour Dash.

Ce sont des campagnes efficaces, avec un message et des visuels pertinents, parfois décalés, diffusées sur des supports choisis avec précision.

Les sites développés par les marques se veulent informatifs, communautaires parfois, simples mais efficaces dans tous les cas. Et tous ont su allier la puissance du web à leurs techniques de merchandising traditionnelles, utilisant ce media comme un levier parmi d'autres, avec des coupons de réduction et des jeux concours tels qu'on les retrouve en marketing direct.

Y a pas à dire, le net, c'est mieux que la télé :)

Pour finir, je ne résiste pas à la tentation...




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mercredi, mai 09, 2007

Modèle économique 2.0

Lu chez Francis Pisani, le classement par le responsable technique du groupe Imaging & Printing de HP des différentes activités du web en 4 modèles économiques distincts :

  • La valorisation publicitaire : Google, Yahoo, MSN Live mais aussi les différents supports et carrefours d'audience dont le but est de créer du trafic quantitatif et/ou qualitatif selon la thématique et la qualité du contenu,
  • Les intermédiaires : site de type Ebay ou tout autre site de petites annonces, qui mettent en relation une offre et une demande et en tirent leur rémunération,
  • Les Saas (Software as a Service) : le coeur du web 2.0, les applications accessibles en ligne et qui se rémunèrent sous la forme d'abonnement (Flickr, Google Apps, etc...),
  • Le modèle des "octets aux objets", en gros, l'e-commerce.
C'est un classement qui me plait, et dans lequel je retrouve ma propre réflexion sur les différents modèles économiques... mais quand on y réfléchit, ils ne sont pas spécifiques au net.

La valorisation publicitaire, c'est le métier de TF1, de Voici, du Monde, de RTL et de tout autre support 'médiatique', les intermédiaires sont assimilables aux différents courtiers et autres vendeurs de biens, les Saas peuvent être assimilés aux société de services, que ce soit services à la personne ou services aux professionnels et le e-commerce, au commerce traditionnel.

Alors... le web est-il vraiment un modèle économique (ou 4 modèles économiques), ou simplement l'utilisation d'un média plus récent pour faire évoluer des modèles économiques traditionnels ?

J'ai du mal avec cette notion de nouveaux modèles. Pour moi, le net est un media, au sens premier du terme, un "moyen" économique qui permet de développer une activité, ou de la créer différemment, à partir d'un modèle économique existant.

La fin (gagner de l'argent) justifiant les moyens, on peut utiliser le net en complément ou comme unique moyen (pour les pure players), ce moyen pouvant être un moyen de promouvoir l'image, de vendre, de recruter, bref, un moyen d'exercer son activité.

Pour moi, ce sont donc les relations aux moyens qui changent, parce que les leviers du marketing online sont spécifiques, tant par leur technicité que par le profil des internautes (qui avouons le, restent un public "à part", même s'il commence à s'étendre à l'ensemble de la population) et pas les relations au modèle économique.

Peut-être parce que j'aime la simplicité et que j'ai du mal à comprendre ceux qui aiment à jouer avec les idées et les théoriser, mais pour moi, que ce soit sur le net ou dans une boutique, le modèle économique du "commerçant" restera toujours de vendre les produits que lui même a acheté chez un fournisseur.





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Suggestions du 9 mai 2007







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lundi, mai 07, 2007

Pendant que la guerre fait rage...

... au sein de la blogosphère et dans nos banlieues, je m'en vais prendre quelques jours (heures ?) de repos bloguesque, ma vie professionnelle nécessitant que je m'y attarde de façon particulièrement attentive.



Mais je continue à emmagasiner liens et infos pour mieux les restituer ici dès que je le pourrai...





dimanche, mai 06, 2007

Sans parole


"Sac de noeuds", originally uploaded by Babygiu.

samedi, mai 05, 2007

Suggestions du 5 mai 2007

Suggestions photos, aujourd'hui.

  • Pour les anglophones uniquement, l'excellent blog Digital Photography School, qui présente jour après jour des techniques photo appliquées à des cas précis.
  • Panoramio offre la possibilité de placer ses photos sur Google Earth. Inscription nécessaire et 2Go d'espace offerts...
  • Enfin, Megapixel.net publie articles, tests et autres conseils aux photographes numériques. Personnellement, j'apprécie particulièrement les pages consacrées à mon appareil photo, qui m'évitent de plonger dans le guide de l'utilisateur à la moindre question.


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MSN et Yahoo, mariage en vue ?

C'est la nouvelle du jour. Enfin, la nouvelle d'hier, annoncée par le New York Post, MSN envisagerait sérieusement le rachat de Yahoo.

L'information a été reprise par de nombreux sites et blogueurs, et je laisse aux professionnels de l'actualité disserter sur le sujet.

Je ne retiens qu'un chiffre de l'article de Francis Pisani, c'est le montant de la transaction, 50 milliards de dollars. Et malgrè cette somme pharaonesque, MSN & Yahoo n'arriveraient pas à surpasser Google sur le marché des moteurs de recherche .

Ils deviendraient par contre les leaders incontesté en terme de pages vues et de temps passé.

Et s'il ne fait aucun doute que Microsoft lorgne sur Yahoo pour contrer Google, il y a fort à parier que Google devra revoir sa stratégie en terme de contenu pour contrer le géant qui pourrait naître de cette alliance.



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Digg-like, likes & dislikes...

J'ai découvert que certains de mes camarades internautes ne connaissent pas l'existence de Digg. Comme quoi, les informations qui font vibrer la blogosphère sont souvent à mille lieues des préoccupations des internautes lambda.

Petit cours de Digg, donc, à l'usage particulier d'Amandine, qui se reconnaîtra :)

Digg est un site apparu aux Etats-unis, basé sur l'agrégation de flux rss (contenu de blog) et leur hiérarchisation par vote. En gros, les blogueurs s'inscrivent, reçoivent un bout de code à insérer sur leur site et lorsqu'un lecteur apprécie l'article, il le "digg", lui permettant ainsi d'obtenir des points qui déterminent son classement.

Ce système a connu un succès important auprès de la blogosphère pour de nombreuses raisons, allant de l'intérêt évident pour les visiteurs d'une plateforme qui recense les articles les plus intéressants du moment (on y trouve les flux rss de journaux en ligne mélés à ceux des internautes) à la possibilité, pour les contributeurs, de promouvoir leur contenu.

Une polémique est apparu récemment suite à la publication illégale de la clé d'encryptage des DVD-HD. Afin de conserver un contenu légal, les administrateurs ont supprimé, au fur et à mesure de leur apparition sur Digg, les billets relayant l'information. Les blogueurs se sont révoltés, et de nombreux blogueurs influents se sont mis à poster cette fameuse clé (amplifiant ainsi le phénomène que Digg avait tenté d'endigger endiguer ;)). Pour l'instant, Digg a plié devant la rebellion et cessé de censurer les blogueurs incriminés, courant ainsi le risque d'une condamnation par la justice américaine.

Ce modèle de hiérarchisation des publications a été copié et recopié, et de nombreux sites sont nés, basé sur cette idée. Personnellement, les digg-likes francophones que je fréquente sont :

  • Wikio, probablement le leader en France,
  • Scoopeo, basé sur un tri plus qualitatif,
  • Spotplex, basé non pas sur le vote des lecteurs mais sur le nombre de lectures d'un article.

Le site Digg Labs dont je parlais précédemment est donc une représentation graphique du flux d'information soumis à Digg et des votes relatifs, en temps réel et en image.












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vendredi, mai 04, 2007

Digg labs, les rouages de la machine

Un site en flash developpé par Digg permet de voir, en direct, l'activité de la blogosphère.

Par titre, par type, par univers... une représentation graphique des flux d'actualité et de leurs liens, qui s'il ne permet pas de suivre réellement une info ou un auteur, a le mérite d'illustrer la complexité de la mécanique diggienne.

Le plus impressionnant pour moi est la vitesse d'apparition des nouveaux articles et leur classement par thème.

Et puis [mode blonde ON], c'est très joli, en écran de veille ;) [mode blonde OFF].



Job d'été 2.0

Découvert aujourd'hui sur la blogosphère, une offre de job d'été d'un nouveau genre.

Si vous êtes un blogueur averti, que voyager pendant un mois (juillet) ne vous pose pas de problème et que vous aimer l'idée de vous transformer en grand reporter... c'est par là :)

Franchement... Y a pire, non ?


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jeudi, mai 03, 2007

Sans parole


I'm babysitting... :), originally uploaded by Babygiu.

Babysitting 2.0 ?

Petit cours d'Ipernity

J'ai pris un peu plus de temps pour me créer un compte sur Ipernity et tester les fonctionnalités de ce nouveau venu dans le monde des albums photos, plateforme de blogs, agrégateurs de contenu, réseaux sociaux, euh... dans le monde web 2.0.

Pour les utilisateurs de Flickr et les blogueurs chevronnés qui aiment pouvoir bidouiller le code source de leurs pages, cette plateforme est un peu légère, car si les fonctionnalités sont prévues, il ne faut pas oublier que c'est encore une version bêta, avec ses bugs, ses opérations de maintenance et ses fonctionnalités "à venir"...

Il y a cependant un énorme potentiel auprès des internautes qui "arrivent" sur ce média et qui sont en recherche d'une solution simple pour stocker et partager leurs productions, que ce soit des images, des vidéos ou des textes.

Attention, Ipernity n'est pas un agrégateurs de flux. Pas moyen d'y insérer le contenu d'un blog externe ni de vidéos YouTube ou DailyMotion. Non, sur Ipernity, il s'agit de produire du contenu, sur la plateforme.

La force d'Ipernity, c'est qu'à l'heure actuelle, personne ne propose une interface aussi fonctionnelle (certes, totalement inspirée de l'interface Flickr) pour gérer ses albums photos, partager ses vidéo et écrire son blog.

On y trouve tout ce qui est à la mode 2.0 : un peu d'Ajax, des tags, une interface personnalisable (pour l'instant, uniquement au niveau des couleurs), la possibilité de commenter ou de tagger les productions des autres utilisateurs, un outil d'upload des documents rapide et intuitif et une messagerie interne, essentielle à l'esprit "communautaire" qui règne sur cette plateforme.

Si je n'adhère pas complètement et que je ne saurais m'en contenter, je pense que c'est un outil à conseiller aux anglophobes en recherche de solution facile pour stocker et partager des photos, ou aux blogueurs débutants qui ne trouvent sur leur plateforme assez de flexibilité dans la gestion des images.




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MSN, Yahoo, Gtalk et les autres...

Tandis que Yahoo annonce la sortie de son webmessenger, compatible MSN, Meebo continue sa progression silencieuse...

Un webmessenger, c'est quoi ? C'est la possibilité de retrouver, dans son navigateur, sa liste de contact et de chatter sans installer de logiciel spécifique (on en revient à la notion de protocole et de client de messagerie évoquée il y a quelques jours).

A quoi ça sert ? Aux salariés dont les ordinateurs bridés ne permettent pas l'installation de logiciels, aux internautes nomades qui peuvent ainsi retrouver leurs contacts où qu'ils soient, à ceux qui veulent être connectés sur plusieurs comptes en même temps (et qui ne connaissent pas Pidgin), etc...

MSN autrefois, Google, et maintenant Yahoo ont donc développé des applications de messagerie instantanée en ligne, surfant sur la vague du 2.0... Mais Meebo existe déjà depuis plus de 2 ans et en multi-protocole.

Simple à utiliser, on peut s'inscrire afin de bénéficier d'un identifiant Meebo qui permet de se connecter en une seule fois à l'ensemble des comptes configurés... ou bien utiliser directement l'interface en rentrant ses identifiants et mots de passe dans les cases correspondantes.

Certes, il ne gère pas la vidéo ni les émoticones spécifiques (les webmessengers de MSN ou de Yahoo ne le font pas non plus), mais il permet d'être connecté à l'ensemble de ses comptes d'IM, en un clic et sur l'ensemble de ses comptes de messagerie instantanée.




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Just for fun :)

En anglais... mais vraiment drôle.







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mercredi, mai 02, 2007

Après Google et Yahoo, Microsoft serait sur le point d'investir dans la pub

D'après le New York Post, Microsoft envisagerait le rachat de 24/7 Real Media.



Avec ses prestations de gestion et optimisation des campagnes, également sur les moteurs de recherche, et sa régie publicitaire en plein développement, 24/7 a été estimé à 600 millions de dollars en début d'année.



Bien sûr, ce ne sont que des rumeurs, relayées par Reuters, et quelques blogs américains, et rien ne permet d'affirmer que la transaction aura lieu. Mais après le rachat de Double Click par Google, et les investissement récents de Yahoo, tout laisse à croire que Microsoft va chercher à se positionner sur ce secteur... avec un train de retard.















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Lomo, ou quand la photo ratée ne l'est plus

La lomographie est un mouvement photographique issu de l'utilisation d'un appareil photo d'origine russe, le Lomo LC-A, dont la production a commencé en 1983 à Saint Petersbourg et s'est arrêté très rapidement.

Redécouvert par deux étudiants en marketing sur un marché aux puces à Prague qui en préssentent le potentiel, il est fabriqué à nouveau depuis 1991.

A la base, c'est un appareil photo compact (argentique) dont les photos sont de mauvaise qualité, avec un vignetage très prononcé (les bords de la photo sont plus sombres). Peu à peu, les lomographes saturent les couleurs et augmentent les contrastes lors du développement, conférerant à leurs photos un aspect très particulier.

C'est la naissance du mouvement artistique, dont les 10 règles sont (d'après la Lomographic Society) :

  1. Prends ton Lomo où que tu ailles (Take your Lomo everywhere you go)
  2. Utilise-le tout le temps - jour et nuit (Use it any time - day & night)
  3. La lomographie n'interfère pas avec ta vie, mais en fait partie (Lomography is not an interference in your life, but a part of it)
  4. Essaye de viser au niveau de la hanche (Try to shoot from the hip)
  5. Approche-toi au plus près des objets que tu veux lomographier (Approach the objects of your lomographic desire as close as possible)
  6. Ne pense pas (Don’t think)
  7. Sois rapide (Be fast)
  8. Tu n'as pas à savoir à l'avance ce que tu vas prendre en photo (You don’t have to know beforehand what you captured on film)
  9. Après coup non plus (Afterwards either)
  10. Moque toi des règles ! (Don’t worry about any rules)

Quand on y réfléchit, ce sont aussi les principes qui régissent l'utilisation d'un appareil photo numérique chez de nombreux photographe amateurs, la taille des appareils ayant largement diminué et la technologie permettant de prendre de nombreux clichés sans réfléchir au coût du développement...

Or, depuis l'avènement du numérique, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, le phénomène n'a pas cessé de faire des adeptes. De nombreux autres modèles sont apparus, permettant différents effets photo, et certains photographes (dont je fais partie) reproduisent l'effet Lomo sur leurs clichés numériques.

On trouve d'ailleurs sur Flickr de nombreux groupes relatifs à l'utilisation d'un Lomo ou à la "lomographisation" de photos numériques et Dumpr offre un outil en ligne permettant de transformer immédiatement une photo stockée sur son disque dur ou sur Flickr en "lomo-like".


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Retrouvez moi sur mon nouveau blog

Bleekin, marketing web