lundi, avril 30, 2007

Buzz auto-dérisoire

Un regard ironique sur ce qu'est l'univers impitoyable de la pub, vu de l'intérieur, de et par l'agence Alice.
Pas tout neuf, mais tellement vrai que je ne résiste pas au plaisir de la partager...




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Sans parole


Blue boats, originally uploaded by Babygiu.

Oui, je sais, je ne me foule pas, mais bon, c'est le week end, en même temps, et vu le niveau d'activité de la blogosphère ces jours ci, personne n'osera me le reprocher ;)

La minute pub

Langue de pub, nouveau magazine sur les stratégies de communication, sur NT1. Ok, c'est un programme court (10 minutes), mais c'est déjà ça.

Le Canada interdit la dernière pub Chanel, dans laquelle Julie Ordon se prélasse façon BB. Trop sexy ? Ca n'est pourtant que le remake d'un film de 1963 !

Dans la série rétro, voici un grand moment de pub reçu par mail ce matin...






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dimanche, avril 29, 2007

Suggestions du dimanche

Les smoothies Innocent, commercialisés en Angleterre depuis 2000, commencent à apparaître sur les étalages français ou du moins, parisiens, avec un site à leur image et une communication décalée prometteuse. Perso, j'adoooore :)

Naissance d'un hoax : Un soldat américain (presque) sauvé par son iPod... Retour aux sources du buzz, une parfaite illustration de la capacité du web à accélerer la rumeur.

Flickr lance "24 hours of Flickr". Une journée, le 5 mai prochain, pendant laquelle les Flickrnautes sont invités à poster les photos qui illustrent le mieux leur journée... Avec vote et cadeaux à la clé, bien évidemment, mais surtout un groupe qui permettra de découvrir le quotidien d'internautes des 5 continents.

Enfin, la bourde anti-Sarko, relayée par Loïc Lemeur, ou comment certains américains s'amusent à nos dépens.

A ce sujet, si le regard franco-français sur l'actualité vous semble réducteur, je vous conseille l'excellent site du Réseau Voltaire qui, si criticable soit il, offre un regard différent sur l'actualité mondiale, grâce à son réseau de presse international et indépendant.

Sans parole


Another key, originally uploaded by Babygiu.

Vous avez dit "geek" ? ;)

samedi, avril 28, 2007

Nouveaux formats, nouveaux supports

Le Figaro publie un article intéressant sur les nouveaux formats publicitaires sur Internet et leurs enjeux.



Avec l'apparition des mondes virtuels et des blogs, la mode est à l'intégration dans Habbo et Second LIfe, ainsi qu'au Podcasts, vidéo et autres formats rich-media à fort potentiel de viralité.



En gros, l'essence du buzz marketing. Sauf qu'ils oublient de parler de l'investissement parallèle en communication "classique", bannière et autres pavés qui fleurissent sur les carrefour d'audience.



Parce que si le buzz marketing est une mécanique qui peut fonctionner en "stand-alone" pour des produits en vogue auprès des internautes (jeux vidéo et geekeries en tout genre), il ne saurait apporter à un annonceur grand public la couverture nécessaire sur sa cible.



Et quoi qu'on en dise, ce n'est pas la réalisation des vidéos ou autres visuels nécessaires à la mécanique de buzz, ni la sollicitation de la blogosphère, qui représentent l'investissement le plus important, mais les campagnes média associées qui permettent de faire "tourner le buzz" auprès de la cible, via des formats impactants (pavé vidéo, formats spécifiques rich média, intersticiels) qui représentent une part importante de l'investissement.



C'est sans doute la chose la plus compliquée à faire entendre à un annonceur... Le buzz-marketing est à la mode, mais n'offre la couverture nécessaire que s'il s'intègre à une mécanique globale de communication, une mécanique multi-canal, comprennant du search marketing, de l'affiliation et de l'achat d'espace classique.



Et cette mécanique à un coût non négligeable...



















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vendredi, avril 27, 2007

Aux armes !

Si vous habitez Amsterdam, Chicago ou Paris et que l'idée d'entrer dans la peau d'un espion pendant 3 semaines vous amuse... c'est par là : Streetwars.



Le concept ? Une ville, des ordres de mission, des pistolets à eau et une grosse rigolade en perspective.



Me ferait presque regretter d'habiter au bord de la grande bleue... j'ai bien dit presque. ;)





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Musique !

Ma façon de consommer de la musique s'est transformée depuis une dizaine d'années. Et si je n'ai jamais été fan au point d'acheter tous les CD d'un artiste et me ruiner en concerts, inédits et autres vinyls originaux, j'ai toujours écouté de la musique, tout le temps.



Dans la voiture, au bureau, chez moi, dans la cuisine, en bossant, en lisant, dehors, en faisant mes courses, en me promenant, la musique m'accompagne. En famille ou entre amis, c'est la chaîne du salon qui diffuse en permanence, et quand je suis seule, c'est mon iPod ou mon Blackberry qui prennent le relais.



C'est naturel, ça l'a toujours été, et c'est quand je sors de mon cadre de vie habituel, en déplacement par exemple, que je me rends compte du manque.



Jusqu'ici, rien de bien nouveau par rapport à mes jeunes années. Certes, un iPod prend moins de place que mon bon vieux lecteur CD et j'ai des heures de musique devant moi, mais globalement, je n'écoute pas plus ou moins de musique qu'à 20 ans.



Là où ça change, c'est par la nature et l'origine de la musique en question.



Là, par exemple, j'écoute Radio Panamericana, radio péruvienne kitshissime à souhait, grâce à Shoutcast, qui recense et diffuse la majorité des webradios diffusées sur la planète (sur Shoutcast toujours, je vous conseille Radio Paradise).



Dans mon Blackberry, c'est le dernier album du groupe Kill the Alarm que j'écoute, téléchargé (légalement, je tiens à le préciser) après l'avoir découvert sur un blog.



Avant eux, c'était Minor Majority, et encore avant, Katie Melua à ses débuts, et avant elle, sans doute un artiste méconnu en France déniché sur une radio étrangère.



Bon, je n'ai ni la mémoire des noms, ni l'oreille musicale, donc mes découvertes sont parfois des groupes qui existent depuis des décennies, mais globalement, mes choix musicaux se sont élargis, étoffés, variés en 10 ans.



Et si vous êtes curieux aussi de nature, je vous invite à consulter le site des "Sylvain Picot, Chanson française grimaçante et marécageuse" groupe franco-français ami dont le premier album m'a agréablement surprise.









Suggestions du jour

  • Le Syntec (Chambre Professionnelle des SSII et des Editeurs de Logiciels) lance une opération à l'attention des jeunes afin de promouvoir les métiers technologiques et scientifique. Nom de code : Changeurs de Monde.
  • Mini-Fizz est né. Plateforme de blog (et forums), francophone et réservée aux filles, avec tout plein de gadgets et autre fonctionnalités "super girlie qui tuent". Voilà qui devrait rajouter à l'inquiétude d'Aziz ;)

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jeudi, avril 26, 2007

So-City, manga party :)

Je ne suis pas tout à fait dans la cible de ce buzz-là, mais pour avoir travaillé sur ce projet, je suis ravie de le voir enfin en ligne.

So-City, c'est l'univers manga de Soho, dans un japon moderne et festif, avec des goodies, des jeux et des lots à gagner.

Réalisé en full flash, le site est une petite merveille et l'idée bien trouvée pour faire du bruit autour d'un produit soumis à la loi Evin.

Pas simple de promouvoir en ligne des boissons alcoolisées, et de nombreux annonceurs ont renoncé, devant la réticence des supports. Entre les codes éthiques de certains carrefour d'audience qui refusent d'emblée les annonceurs de ce secteur et l'esprit tatillon des supports qui acceptent sous certaines conditions, réussir une campagne de notoriété online n'est pas aisé quand on s'appelle Pernod.

Reste à voir si ce coup d'essai sera un coup de maître...





Spotplex, un digg-like basé sur le nombre de lectures

Après la polémique sur la 'valeur' du vote qui permet à Digg d'indexer les contenus, voici qu'apparaît Spotplex, en version beta et en anglais.



Basé sur le nombre de lectures d'un billet (grâce à un script inséré dans les templates des blogs qui participent), il indexe les contenus sur le désormais classique système de tags, et permet de consulter les billets les plus récents ou les plus populaires.



Bien entendu, sont aussi fournis différents widgets configurables, comme celui présent en bas de la colonne de droite de ce blog.



Et la bonne nouvelle pour les anglophobes, c'est qu'on peut effectuer un tri "géolocalisé" et n'obtenir ainsi que des billets en français.



Suggestions du matin

Retrouvés dans mon del.icio.us (que j'ai décidé de remettre au goût du jour après l'avoir lâchement abandonné) :



Remember the milk : En beta et en français, un applicatif de gestion des tâches, avec une interface sympa, des alertes multi-protocoles (on y revient) par IM, mail ou SMS, le partage des tâches, l'intégration de la géolocalisation, bref, un peu bonheur.



Dans le même registre, iOutliner, qui permet de gérer des projets et les tâches afférentes en ligne, en anglais cette fois.



Enfin, un outil d'édition graphique en ligne, Snipshot, qui permet de recadrer, retourner, saturer, éclairir, contraster... bref, en un mot : bidouiller ses photos sans installer de logiciel spécifique.













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mercredi, avril 25, 2007

Ipernity, Flickr-like version française ?

Un nom a attiré mon regard pendant que je parcourais mon Netvibes, ce soir...



Christian Conti, co-fondateur de feue "Respublica", start-up dont j'ai fait partie en 99 est de retour sur le devant de la scène, puisqu'il revient sur le net en lançant Ipernity.



Pour faire simple, c'est Flickr, en version française, avec d'autres fonctionnalités intéressantes... Peut-être un peu brouillon pour moi, à moins que ce soit l'heure tardive qui ne permette pas à mon cerveau de blonde de comprendre la logique de l'interface, mais je suis curieuse de voir comment évoluera ce nouveau bébé 2.0.



Je fais donc partie depuis ce soir des quelques 300 utilisateurs inscrits à ce jour. Juste pour voir ;)









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Client Vs protocole

Grosse discussion avec Chéri, ce soir, sur l'utilisation de MSN et de Gaim, et son esprit d'informaticien pro "libre" m'oppose régulièrement des arguments sur lesquels rebondir.



Notre discussion s'est soldée par une constatation toute bête, les utilisateurs lambda ne connaissent pas la différence technique entre le "protocole" et le "client".



Voici donc une explication niveau débutant sur l'instant messaging et son utilisation (plus simple tu meurs, les puristes vont s'arracher les cheveux).



MSN, Yahoo, ICQ et Jabber sont, à la base, des protocoles, de la même façon que le "http" est un protocole qu'on peut consulter à l'aide de différents clients, feu Netscape, Internet Explorer, Opéra, Safari, Firefox et d'autres.



MSN Live, Yahoo Messenger, ICQ et Gtalk (technologie Jabber) sont également des clients, développés pour exploiter les protocoles d'échange de messages instantanés (IM).



Ces différents clients intègrent de multiples fonctionnalités, outre la transmission de texte, et permettent généralement le vidéochat ou le chat vocal, le partage de fichier, les conférences, etc...



Gaim est un client d'IM multi-protocoles. Il n'est pas le seul, mais pour en avoir testé beaucoup, et depuis longtemps, c'est celui que j'ai sélectionné (après avoir été une adepte de Trilian).



Je l'utilise sur Windows et Chéri sur Linux, et la déclinaison Mac, nommée Adium, tourne sur mon MacBook.



Gaim est devenu Pidgin depuis peu, après qu'AOL leur ait demandé de modifier cette appellation qui rappelle trop l'acronyme de leur protocole d'instant messaging, AIM.



Gaim fonctionne comme beaucoup d'autres clients d'IM, son ergonomie est relativement intuitive pour les internautes rompus à MSN, à ceci près que la pub y est absente et que l'interface est beaucoup plus discrète.



Certaines fonctionnalités en sont absentes. Pas de prise en charge de la vidéo (ni des clins d'oeils et autres spécificités de MSN), pour le reste, transfert de fichier, filtrage, gestion des statuts, conférences multi-utilisateurs, tout y est.



Personnellement, j'ai configuré sur Gaim :

  • 2 comptes MSN,
  • 1 compte ICQ,
  • 1 compte Gtalk.


J'ai renoncé à y ajouter mon compte Yahoo suite à des problèmes de spam, et n'ai pas de compte AIM, mais j'aurais pu.



Je suis consciente de la difficulté pour tous d'être sur un seul et même protocole. MSN est répandu en Europe, quasi inutilisé aux US (il y est payant !), ICQ a été pendant longtemps le préféré des développeurs et autres puristes, Yahoo est le seul moyen de communiquer par IM avec certains contacts outre-atlantique et Gtalk permet à mes amis dans l'impossibilité d'installer un client IM sur leur machine de me joindre pendant leurs heures de bureau (puisqu'il est intégré à l'interface Gmail).



Avec cette configuration, je suis joignable par mes contacts professionnels et personnels, quand je le souhaite, et je peux gérer mes statuts de connexion compte par compte.



Prochaine leçon : Meebo, ou comment faire du multi-protocole sur un applicatif online (pratique pour se connecter sur l'ensemble de ses comptes IM depuis un cyber-café, par exemple).







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Scribd, envoi et conversion de documents en ligne

Qui n'a pas été un jour où l'autre confronté à un compte de messagerie récalcitrant refusant de laisser passer des documents volumineux ?

Ceux qui passent leur temps à pondre des diaporamas le savent, on a beau compresser les images au point de les dénaturer, rien n'y fait, c'est souvent bien au delà des quotas fixés par les administrateurs.

Pour ma part, j'utilise dl.free.fr, qui permet l'envoi de fichier sur un serveur FTP et fournit une adresse de téléchargement valable 7 jours.

En faisant une recherche rapide, toujours à l'affut d'une nouveauté, j'ai trouvé ça : Scribd.

Ce site permet d'uploader rapidement, sans inscription préalable, n'importe quel type de document et de les publier. On peut également choisir de les uploader de façon privée et une adresse de téléchargement est fournie instantanément.

En s'inscrivant, on obtient également l'accès à des fonctionnalités plus avancées, la conversion du document original dans plusieurs format, notamment Flash et la possibilité d'éditer son document en ligne.

Testé, approuvé, bookmarké :)

mardi, avril 24, 2007

Un nouveau né dans l'univers des vrais/faux sites "de contenu".

La Vache qui rit lance un nouveau site, qualifié de "site de contenu". Recettes, espace perso, jeux, boutique "goodies", tout y est.

Ils ne sont pas les premiers dans l'univers de l'alimentaire... Lesieur, Barilla, Vahiné, Andros, Nutella, pour ne citer qu'aux, ont déjà investi le net, avec plus ou moins de réussite.

Sites vitrine, communautaires, décalés ou institutionnels, les acteurs de l'alimentaire commencent à percevoir les avantages du net. Grands spécialistes de la grande distribution, des campagnes d'affichage ou télé, ils n'ont certes pas encore les mêmes niveaux d'investissement online mais ils s'y mettent.

Avec une valorisation brutte de 3.280.000 euros en investissement publicitaire online* depuis le début de l'année (contre 15 600 000 euros pour le secteur des voyagistes), le secteur de l'alimentation a encore une forte marge de progression sur le média.

Et les annonceurs qui s'y positionnent aujourd'hui (ou du moins leurs agences) semblent conscients de ces enjeux en posant les bases d'une communication réussie : un site web orienté consommateurs qui leur permettra d'asseoir leur notoriété par des campagnes tout aussi pertinentes.

Espérons juste qu'ils sauront faire vivre ces sites sur la durée, faute de quoi le phénomène retombera... comme un soufflé ;)





* Source Nielsen/Netratings, sur la période du 1er janvier au 31 mars 2007.
















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Médiamétrie/ NetRatings

Les deux institutions se sont penchées sur l'évaluation de l'audience des sites internet en France, en prenant en compte l'ensemble des lieux de connexion, et pas uniquement les classiques "domicile / lieu de travail". Une grande première, a priori.

Pour lire l'étude au complet, c'est par --> là ;)

Pour le fainéants, Google reste grand favori, que ce soit applications internet incluses ou pas, avec 20 Millions de visiteurs uniques, talonné par MSN... Enfin, pas si près que ça, le suiveur, avec "seulement" 15 Millions de VU.

Suggestions du jour :)

Quelques articles et sites intéressants :

Raphaël consacre un article à archive.org, la mémoire du web. Je m'en étais déjà servie pour y retrouver d'anciennes versions de sites persos, il y a fort longtemps, et il a raison, on pourrait y passer des heures...

GuiM lance une idée... Un déjeuner de blogueurs sur la Croisette, ca vous dit ? Intentions et disponibilités à déposer sur le billet en question.

Pour les locaux, Rivierabiz présente l'actu régionale, nationale et internationale dans le domaine de TIC et pas seulement. Intéressant, même si le site n'est pas très ergonomique à mon goût.

Et toujours sur le plan régional (une fois n'est pas coutume), le Club "Sophia Business Angel" organise le 27 avril, au Ceram Sophia, son 3ème séminaire. Il sera suivi d'un clin d'oeil à ce qui était, fin 90, un évènement à ne pas manquer, le fameux "First Tuesday" pendant lequel se rencontraient entrepreneurs en herbes et investisseurs...




lundi, avril 23, 2007

Joignabilité ?

Un sondage sur le blog de l'excellent L-tz me rappelle une réflexion que je m'étais faite, il y a quelques semaines.

Lorsque j'ai commencé à travailler (il y a 13 ans), le téléphone portable n'existait pas et je ne trouvais pas choquant qu'on me précise, en me confiant un poste : "Pas d'appels personnels sur ce numéro".

Puis sont apparus les téléphones mobiles, internet, les différents logiciels de chat, les blogs...

En 13 ans, les mentalités ont évoluées. Surtout chez les "jeunes" (mon Dieu, je me vieille-connise) qui ne comprendraient pas qu'on leur interdise l'utilisation de leur téléphone portable pendant les heures de travail, vu qu'au lycée, ils passent leurs interclasses rivés à leur appareil fétiche, et qui n'apprécient pas vraiment qu'on les prive de leur MSN-chéri.

D'autant qu'utilisés à des fins professionnelles, MSN, ICQ ou Gtalk permettent une communication non-intrusive en direct et un gain de temps non négligeable. Idem pour le téléphone portable qui permet de joindre ses collaborateurs à tout moment.

La frontière entre travail et vie personnelle s'amenuise de jour en jour. Certes, pas quand on travaille en usine sur une chaine de production... Mais dès qu'on occupe un poste du secteur tertiaire, a fortiori un poste basé sur une production 'intellectuelle', un poste de cadre ou consultant, il est facile d'emmener du travail à la maison (puisqu'on a souvent tout dans la tête), tentant de checker ses mails pro le dimanche soir (histoire d'arriver au bureau lundi avec toutes les infos en tête), pratique de pouvoir interroger un collègue en vacances lorsqu'il apparaît sur MSN...

En terme de veille également... Un développeur qui lit des forums spécialisés dans son salon est-il entrain de travailler ? Un marketeur qui surfe sur les blogs de buzz au bureau s'amuse-t'il ?

La vie perso et la vie professionnelle se mêlent en permanence, quoi qu'on en dise, et c'est dans le sens de l'histoire, ne serait-ce que pas les avancées technologiques qui nous rendent joignables à tout moment ou nous permettent de travailler depuis notre salon, notre lieu de vacances ou le bureau d'un client.

Difficile dans de telles circonstances d'interdire l'accès à sa messagerie privée ou à son blog à un salarié pendant les heures de travail.

Firefox, extensions et scripts

Quelques extensions Firefox fort utiles, que les aficionados connaissent surement mais qui me facilent bien ma vie de blonde :



Bookmark Sync and Sort : Sous réserve d'avoir un petit espace disponible sur un serveur distant, ce petit utilitaire permet de synchroniser ses bookmarks sur l'ensemble des ordinateurs que j'utilise. Portable, Mac, PC du bureau, je retrouve ma barre personnelle partout.



Colorful Tabs
: Simple, mais efficace, mes onglets sont de couleurs différentes. Très girlie mais pas seulement futile ;)



Del.icio.us : Utilitaire qui me permet d'alimenter mon Del.icio.us depuis mon navigateur (je faute gravement, je ne l'ai fait depuis longtemps).



FireFTP : Client FTP totalement intégré à Firefox.



Google Bloc-Notes : Intégration à Firefox de l'application Google qui permet de stocker et classer des notes.



Greasemonkey : Un gestionnaire de scripts très utile qui permet de personnaliser le fonctionnement de certains sites pour les rendre plus navigables. Les scripts que j'utilise sont essentiellement liés à Flickr et Gmail.



Measurelt : Une petite règle très utile qui permet de mesurer la taille de n'importe quel élément sur une page web, notamment quand il s'agit de calibrer les éléments graphiques d'une page que l'on développe.



ScribeFire : Un éditeur blog totalement intégré à Firefox.



Snipshot : Utilitaire qui permet d'envoyer une photo trouvée sur le net vers l'outil d'édition graphique du même nom (suffisant pour rogner ou redonner un peu de couleurs à des photos trop sombres sans installer de logiciel).



Viamatic Foxpose
: Permet d'afficher sous la forme d'une mosaïque l'ensemble des onglets ouverts dans Firefox.





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dimanche, avril 22, 2007

Sans parole


Stones, originally uploaded by Babygiu.

Poweo se lance dans le buzz-marketing

Très en vogue, le buzz-marketing... La récupération par les agences de comm' de ce phénomène naturel se ressent dans différentes grosses campagnes du moment, quel que soit le secteur.

Ikea nous avait habitué à une communication décalée, et nombreux sont les annonceurs qui se lancent actuellement dans le "marketing viral".

Les dispositifs se suivent et se ressemblent. Une phase teasing, une phase révélation, la rumeur lancée par des RP sur les différents titres de presse online, une vidéo qui tourne bien chez les bloggueurs (parfois sollicités directement par les agences) et en deuxième phase, de la pub en ligne sur des sites en affinité de cible et/ou de thématique, histoire de légitimer la marque.

Poweo a tout intérêt à réussir son lancement en ligne et vise clairement, par cette campagnes aux relents de "Robins des Bois", les internautes prompts à remettre en cause les opérateurs historiques et les fournisseurs pourtant 'reconnus' dans l'économie traditionnelle.

Une étude réalisée fin 2006 révèle que le premier critère de choix d'un produit ou service en ligne est sa simplicité d'accès, avant le critère "prix", situé en seconde position.

EDF s'est modernisé, ses campagnes s'intensifient sur les médias traditionnel, son site web est clair, simple à utiliser, moderne... Et ils prévoient sans doute une contre-attaque, quelques semaines avant la date fatidique du 1er juillet.

De la même façon que les Freenautes se sont opposés à l'opérateur historique France Télécom (via Wanadoo, devenu Orange... modernité oblige), certains internautes choisiront Powéo par pur esprit de rebellion. D'autres, plus raisonnés, plus murs, parce qu'ils seront convaincus par l'offre de services.

C'est une nouvelle bataille qui s'annonce, sur un secteur longtemps monopolisé... et c'est sur le net qu'elle se jouera (chouette ;-)).





















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vendredi, avril 20, 2007

C'est le week end...


Swiming, originally uploaded by Babygiu.

Et rien aujourd'hui ne m'a inspirée sur la blogosphère. Je n'ai pas envie de parler des élections, sans doute parce que la politique reste pour moi un sujet dont on ne parle pas en société, et c'est le sujet le plus brulant de l'actualité bloguesque...

Google continue ses investissements, en rachetant Tonic Systems (logiciels de création de présentations).

A ce sujet, je vous rappelle qu'à 22h10, ce soir, Arte diffuse un documentaire intitulé "Faut il avoir peur de Google ?".

Et en lisant les dépêches qui ne cessent de tomber à propos de leurs nouveaux produits, des nouvelles versions de produits existants, des rachats et de leurs partis-pris stratégiques forts du moment... je commence à me poser la question.

jeudi, avril 19, 2007

Thunderbird 2 is alive !

On applaudit bien fort, Tristan annonce la sortie officielle de Thunderbird 2... et je ne l'ai pas encore téléchargée.

Malheureusement, je suis l'heureuse propriétaire d'un Blackberry et l'unique façon que j'ai trouvé jusqu'ici pour gérer sur une seule et même application ma messagerie, mes contacts et mon agenda est l'incontournable Outl**k.

Bon... J'ai quand même très envie de voir à quoi ressemble le dernier bébé de la famille Mozilla, aussi ferai-je sans doute un post plus détaillé dans les jours qui viennent.

Si je trouve une minute...

Suggestions

J'inaugure une nouvelle catégorie de billets, le vrac. Parce que je surfe à longueur de journée et que je n'ai pas forcément la possibilité de pondre un article complet sur mes découvertes, ou que ça a parfois déjà été fait de fort belle manière.



Voici donc les "suggestions du jour"...



DeviantArt : Redécouvert aujourd'hui après quelques mois sans visite, ce site est un nid à talents, j'adore y flaner à la découverte d'émotions visuelles.



Culture Buzz nous fait découvrir une nouveauté marketing testée par Ikea... A quand la projection holographique d'une femme nue sous la douche ? ;)



Et toujours dans la série communication décalée, je vous conseille l'excellentissime Rent a Wife, dont vous ne connaitrez l'intérêt qu'en allant au bout de la procédure de commande.



Bon surf, le devoir m'appelle... ailleurs !





mercredi, avril 18, 2007

Pure players & mass media

J'ai toujours le même sourire narquois quand je tombe sur une pub télé concernant un annonceur "pure player".



Voir Match.com sponsoriser un programme court, Monster inciter les gens à changer de boulot, ou même croiser des affiches Meetic en 4x3, me remplit de joie.



Une joie dissimulée, certes, mais une joie tout de même, parce que je bosse dans la net-économie depuis près de 10 ans. Et parce que depuis 10 ans, j'ai l'impression qu'on ne me prend pas au sérieux quand je parle de mon environnement de travail, des postes que j'occupe et des entreprises pour lesquelles je travaille.



Outre la claque monumentale que les pure-players ont mise aux annonceurs issus d'une économie plus traditionnelle (ceux là même qui voyaient internet comme une mode et qui ont daigné s'y mettre quand il leur restait une queue de budget comm' avant de se rendre compte que oui, c'est un média comme un autre), c'est pour moi la confirmation "officielle" de ce que je ressens depuis toujours quant à l'utilité, la pertinence, l'importance du net.



Et j'apprécie cette fameuse notion de "professionnalisation" de la branche, qui n'enlève rien au plaisir de travailler avec des personnes jeunes et parfois décalées, dans des environnements de travail modernes et quasi-ludiques.



Un peu comme si l'enfant "Net" devenait grand, aux yeux du grand public.







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Nouveau jouet

Au grè de mes pérégrinations blogguesques, j'ai découvert hier soir Ziki.



Je suis déjà inscrite sur de nombreux sites dits de "réseau sociaux", Linkedin, Viadeo, Xing, Copains d'Avant, etc... mais là, c'est tout autre chose, c'est un véritable agrégateur d'identité.



L'inscription est simple et rapide, et l'on peut ensuite ajouter à sa page autant d'éléments que souhaités. Des liens vers ses différents profils sur les sites de réseaux sociaux, le contenu de ses différents blogs ou comptes Flickr (sous la forme de flux rss), ses différents comptes mails, MSN, Gtalk, ICQ, Jabber ou Yahoo, ses publications, podcasts ou videos.



Cet agrégateur de réseaux sociaux permet aux visiteurs de visualiser en un seul coup d'oeil votre niveau d'activité en ligne, d'en lire des extraits ou se rendre sur vos différentes pages.



Là où ce système se démarque, c'est que le système génère, en fonction de votre profil, une série de mots-clés et il suffit de cliquer sur un mot clé de la liste pour retrouver d'autres inscrits aux mêmes centres d'intérêt. Et surtout... surtout... Ziki vous demande 5 mots clés afin de vous inscrire en liens sponsorisés sur Yahoo, Google et MSN.



Et ça, c'est fort. C'est très très fort. Parce que jusqu'ici, je n'ai pas vu de publicité sur leur site et que le service semble gratuit. Et les mots clés, ça se paie... Certes, le volume de recherche sur mon nom risque de ne pas être démesuré et le taux de clic, encore moins. Mais tout de même...



J'ai donc un peu enquêté sur la question afin de comprendre la viabilité d'un tel modèle économique.



Pour l'instant, le site est en version bêta. L'offre de promotion grace aux liens sponsorisés est limitée à 10.000 utilisateurs, et si la création d'un compte sera toujours gratuite, les suivants devront y aller de leurs deniers personnels pour être référencés sur les moteurs de recherches.



A terme, Ziki se positionnera donc comme intermédiaire entre les moteurs et les utilisateurs et leur offrira la possibilité de maîtriser la promotion de leur identité, de leur profil, de leurs produits via les liens sponsorisés.



Je m'interroge sur la viabilité de la chose... Pour moi, les internautes sont séparés en deux catégories, ceux qui veulent être visibles, identifiables et joignables, et ceux qui souhaitent garantir leur anonymat et voir respectée leur vie privée. Et dans la première catégorie, combien seront prêts à payer pour être visibles ?















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mardi, avril 17, 2007

A voir absolument !

Vendredi 20 avril, à 22h10, Arte consacre 87 min à Google, dans un documentaire intitulé "Faut il avoir peur de Google ?".



La vidéo pourra également être visionnée sur le site internet de la chaîne, du 21 au 27 avril.



(Merci à Pointblog pour cette info qui serait passée à la trappe comme mon dernier Télérama).

Monétiser son blog ?

Une des solutions idéale pour gagner de l'argent en bloggant est de souscrire à un programme d'affiliation.



Pour mémoire, l'affiliation est un canal de communication online qu'on pourrait qualifier de "marketing à la performance".



Le principe est simple, il s'agit de la mise à disposition d'espaces publicitaires par des sites de petite et moyenne envergure (les affiliés) à des annonceurs en recherche de visibilité et, surtout, de recrutement.



Les affiliés sont généralement les webmasters de sites perso, de sites à petite audience (parfois des niches très intéressantes) qui ne peuvent/veulent pas commercialiser leurs espaces publicitaires en régie, sur un modèle au CPC ou au CPM.



Car c'est bien là que réside l'avantage de l'affiliation, pour un annonceur : l'affilié est rémunéré à la performance. Par exemple, un pourcentage sur chaque vente réalisée, une commission fixe pour l'obtention des coordonnées d'un internaute (inscription à un jeu concours, à une newsletter, à une demande de catalogue,...).



L'annonceur est ainsi certain de maîtriser son coût contact, ce qui est loin d'être le cas lorsqu'on se lance dans une campagne d'affichage au CPM sur des supports plus prestigieux.



Bien sur, du point de vue "annonceur", l'affiliation a ses limites. Moins maîtrisable (on ne choisit ni le volume de diffusion, ni les emplacements, ni même les supports), moins couvrant (les sites "carrefours d'audience" ne fonctionnent généralement qu'au CPM, pas à la performance), l'affiliation ne saurait être l'unique canal de communication mais trouve tout son sens en complément d'autres mécaniques de notoriété et de recrutement.



Pour le bloggueur, l'affiliation est un moyen comme un autre de monétiser son blog. En passant par une plateforme d'affiliation et en souscrivant au programme qui lui semble le mieux coller à son audience, le bloggueur s'assure ainsi la maîtrise des messages publicitaires diffusés sur son blog et, si il a fait le bon choix, un revenu*.



Bien entendu, c'est la loi des nombres... Plus on a de visiteurs uniques, plus on a de chances qu'un internaute clique sur une bannière et réalise une action "rémunérable".



Et rour ce faire, il n'y a pas de secret : contenu de qualité, ligne éditoriale précise et  mise à jour régulière sont obligatoires.



Si vous pensez que c'est le cas, je vous invite à consulter Rentabilisez.com, qui regroupe les offres phares de différentes plateformes et regorge d'informations pratiques sur l'affiliation.







* Pour info, ce n'est pas forcément le programme qui propose la plus
grosse rémunération qui rapportera le plus d'argent, si l'annonceur est
prêt à rémunérer plus cher c'est généralement parce que son produit a
du mal à recruter sur le net.



lundi, avril 16, 2007

Buzz marketing et campagne présidentielle

La campagne présidentielle n'a pas fini d'inspirer les publicitaires...

Le buzz-marketing est en vogue. Blogs d'entreprises, vidéos décalées, jeux en flash, communautés créées autour d'un concept en rapport avec la marque, tout est bon pour faire bénéficier aux annonceurs de l'immense capacité des internautes à faire circuler l'information.

Aujourd'hui, c'est le site Votez Marcel que je découvre. Créé par Chewing Com, le concept est basé sur les mécanismes en vogue à l'heure actuelle : vidéo sur YouTube, jeu en flash, ton décalé et goodies à télécharger, avec un lot à gagner, tout y est, même la vraie fausse interview par Karl Zero.

Basée sur le détournement à fins publicitaire de l'émission culte "Palace", c'est l'ensemble de la communication de la Maaf qui a pris un tournant en 2004. Un parti-pris fort, du genre ça passe ou ça casse, parce que l'émission culte des années 90 n'avait a priori pas généré le même engouement que les Inconnus ou les Nuls.

Et ça a marché ! La notoriété spontanée de la marque est passée de 26 à 40% en 2006* et il y a fort à parier que cette année encore la tendance soit à la hausse, avec des offres originales (remboursement des préservatifs, bonus sur l'assurance d'un véhicule propre, etc...) et une communication massive sur l'ensemble des médias.

Reste à espérer qu'en surfant sur la vague des élections, comme de nombreux annonceurs, la Maaf ne lasse pas les internautes.


* Source : TNS Sofres

dimanche, avril 15, 2007

Sans parole

C'est le week end, zut :)

Par contre, si vous n'avez rien à faire en cette fin de week-end et que vous êtes un Flickr-ien chevronné, voici un site qui répertorie une longue série d'outils relatifs à ce site : Quick Online Tips (en).

samedi, avril 14, 2007

Une Geekerie totalement inutile

Mais teeeellllllement indispensable ;)



Découvert au hasard de mon surf : Skeenz.com. Un site qui permet de créer un habillage personnalisé pour son ordinateur portable, son mobile, sa console de jeu.



Tous les modèles ne sont pas encore disponibles (mon MacBook devra attendre encore un peu avant de s'habiller de jolies couleurs), mais le concept est amusant.



Au niveau des visuels, le choix proposé par le site est assez exhaustif mais le plus intéressant réside dans la possibilité d'uploader sur le site une photo ou une image perso.



Graphiste amateur, photographe chevronné, ou simple bidouilleur accro à la personnalisation extrême, cliquez, payez, collez :)





Powered by ScribeFire.

Réflexion Googlienne

Google vient de racheter DoubleClick, en cash, pour 3,1 milliards de dollars. Quand on sait que DoubleClick produit des outils de suivi et d'optimisation, notamment au niveau des liens sponsorisés, on peut s'interroger sur l'évolution du marché du search marketing.



Technologiquement, on peut supposer qu'il s'agit, à plus ou moins court terme, d'intégrer les technologies Dart dans les outils de gestion des enchères de Google. De la même façon qu'ils ont intégré totalement Writely à leurs outils après l'avoir racheté, je mettrais ma main au feu que d'ici quelques mois, les outils Dart seront brandés Google et s'intégreront totalement aux outils Google de gestion de campagnes de liens sponsorisés.



Pour avoir plannifié et vu gérer des campagnes d'achat de mots-clés, je suppose que les traffic managers seront ravis de retrouver, dans l'outil web-based de Google, les fonctionnalités offertes par Dart Search... sans avoir à payer un outil supplémentaire, comme c'est le cas actuellement. Bien entendu, Google ne saurait se passer des revenus générés par Dart et la version gratuite de Google Analytics sera probablement accompagnée d'une version payante, plus aboutie, offrant les fonctionnalités de Dart Search.



Sur un plan éthique, le doute risque de planer... Google représente plus de 80% des requêtes des internautes français sur un moteur de recherche. Et des nombreux annonceurs investissent de façon importante sur ce moteur, au détriment de MSN, Yahoo, Miva et consorts, qui ramassent les miettes des budgets investis en liens sponsorisés.



Comment être certain que l'intégration de Dart à la technologie Google ne se fasse pas aux détriments des autres moteurs, déjà mis à mal par la suprématie Googlienne ?



En tant qu'utilisatrice, je suis sous le charme de Google, de leur philosophie orientée utilisateur, de leur technologie en évolution constante.. Je blogue Google, je cherche Google, je photo-bidouille Google, j'itinéraire Google, je maile Google,...



Google est entrain de devenir le maître du monde.com. Ca ferait presque peur, d'un point de vue professionnel...









Powered by ScribeFire.

vendredi, avril 13, 2007

De l'utilisation des statistiques

Je viens d'installer StatCounter sur ce blog. Non pas que j'aie des milliers de visites mais je trouve intéressant de pouvoir, à moyen et long terme, analyser l'évolution de l'audience d'un site.



C'est d'ailleurs sur la base de statistiques de ce genre que sont valorisés les espaces publicitaires online.



Lorsque j'ai commencé à travailler dans le monde merveilleux.com, les statistiques étaient définies par l'éditeur du site. Et à l'époque, les notions de pages vues et de visiteurs uniques étaient relativement floues, si bien qu'on pouvait faire dire aux stats à peu près tout ce que l'on voulait.



On comptait alors sur l'honnêteté de l'éditeur et c'était l'évolution des indicateurs qui permet de se faire une idée de la progression de l'audience, plus que les chiffres eux-mêmes. C'est ainsi que s'est faite la valorisation des entreprises de la "net-économie", et nombreux sont ceux qui ont été fort surpris, une fois la bulle éclatée, de constater qu'ils avaient investi sur des bases peu fiables...



Aujourd'hui, tout celà s'est professionnalisé (on en revient toujours au même...) et deux instituts font office de "mesureurs officiels", deux instituts devenus des références : Médiamétrie, avec leur entité web, et Nielsen Netratings.



Ces organismes, en plus de fournir des statistiques détaillées et fiables (on constate généralement un léger écart entre leurs chiffres, leurs méthodes de mesure se démarquant légèrement), fournissent également une série d'outils très utiles aux professionnels, tant pour les annonceurs que pour les agences.



Benchmark des sites, qu'ils soient e-commerce ou pas, veille sectorielle, études de marché,  rapports détaillés de l'activité publicitaire, mesure et segmentation de l'audience, tout y est.



Leur seul défaut ? L'accès à ces outils est payant...











jeudi, avril 12, 2007

Revue de détails

J'ai passé de longues heures à configurer ce blog et mon environnement de travail cette semaine. Et réinstaller mon matériel me donne l'occasion de passer en revue l'ensemble des comptes que j'utilise tous les jours sans m'en rendre vraiment compte.



Voici donc une revue de détails de mes indispensables...



J'ai des comptes sur un nombre impressionnant de plateformes : Netvibes, Google Reader, Flickr (et les excellents FD Toys, Flickr Leech et FlickrInspector) , mais aussi Del.icio.us, pour mes bookmarks ; FeedBurner, Linkedin et Viadeo... Parfois, j'utilise Meebo, qui me permet d'utiliser l'ensemble de mes comptes MSN, ICQ et Gtalk lorsque je ne suis pas sur mon Mac, sur lequel j'utilise Adium, ou sur mon PC, sur lequel j'utilise Pidgin (anciennement Gaim).



Pour surfer, j'utilise bien évidemment Firefox, auquel j'ai ajouté quelques plug-ins : FireFTP, Greasemonkey (qui offre des javascripts très intéressants sur Flickr), Google Notes et, tout récemment, ScribeFire, qui me permet d'écrire cette note sans passer par l'interface Blogger.



Je vous épargne les différents logiciels de synchronisation avec mes différents jouets, Digital Photo Professionnal pour faire mumuse avec mon Canon Eos 400d, les différents logiciels Blackberry, iTunes pour mon iPod nano.



Après 3 jours, j'ai enfin sur mon PC un environnement à peu près similaire à celui de mon Mac...



Et si on bossait, maintenant ?











Orange tente le web 2.0

Ce doit être dans l'air du temps, après le portail MSN réservé aux professionnels, voici que l'opérateur Orange se lance dans le web 2.0, avec une page d'accueil entièrement personnalisable destinée aux professionnels, tendance geek/nomades.

Certes, elle est jolie, l'interface. Pour ceux qui connaissent Netvibes, on ressent comme une impression de déjà-vu, mis à part la publicité qui, pour l'instant, nous est épargnée.

Je n'ai pas creusé bien loin dans l'utilisation de cette nouvelle plateforme, peut-être parce qu'elle n'est pas particulièrement intuitive. Je m'y suis néanmoins inscrite "pour voir".

Comme de nombreuses autres pages d'accueil personnalisables, elle offre la possibilité de lire les flux rss et de consulter la météo et l'horoscope, d'accéder à des moteurs de recherche (étrange d'ailleurs que le moteur de recherche intégré soit Google), et d'intégrer de nombreux widget (vraisemblablement Flickr, mais je n'ai pas trouvé comment, et d'autres widgets Orange développés selon l'actualité).

Contrairement à Netvibes, on peut lire le contenu des articles en survolant simplement leur titre... Intéressant, fluide mais vite handicapant quand on a l'habitude de promener sa souris sur une page.

La colonne de droite, quant à elle, est réservée aux produits Orange, orienté Business, forcément. Couverture, offres wi-fi et autres accès réservés aux clients Business Everywhere "mangent" le quart droit de la page.

Les espaces publicitaires ne sont pas oubliés. Certes, il s'agit pour l'instant d'auto-promo, mais contrairement aux autres éléments mobiles, on ne peut pas fermer les éléments contenant le pavé 250x250, format publicitaire envahissant impactant s'il en est.

On peut donc imaginer, dans quelques semaines, la commercialisation de ces espaces et, probablement, la possibilité de brander l'interface pour les annonceurs en quête d'image de marque.

Si vous voulez tester, c'est par . Perso, je vais rester sur mon mix Netvibes / Google Reader :)


Big e-brother is watching you

Que ce soit en ligne ou sur papier, le ciblage est une préoccupation primordiale de tout publicitaire qui se respecte.

Et que ce soit sur un site internet ou dans un magazine, il y a toujours deux façon de cibler : soit en choisissant des supports en affinité de thématique (Auto Moins pour un annonceur du secteur automobile, Maison et machin pour un annonceur du secteur ameublement,...) ; soit en sélectionnant des supports en affinité de cible (on déduit par exemple que ce sont plutôt des femmes qui lisent Voilà et des hommes qui vont sur le site de Mondosport).

Là où internet se démarque, outre la possibilité de scénariser les créations et de choisir dans quel ordre elles s'afficheront, ainsi que tout un tas de trucs et astuces techniques relatives au capping, c'est par la possibilité de cibler de façon socio-démographique quasi chirurgicale en choisissant, littéralement, quel public verra ou pas les bannières.

Par exemple, sur un site d'itinéraires, pour un annonceur du secteur hotelier, on peut choisir d'afficher sa bannière uniquement aux internautes effectuant une recherche en direction du département où il est présent. Sur un site de rencontres, on peut afficher les bandeaux uniquement aux personnes répondant au profil établi par l'annonceur. Age, sexe, lieu de résidence, mais aussi centres d'intérêts et niveau de revenus, seuls les internautes répondant aux critères de sélection de l'annonceur seront exposés au message.

Il existe même des prestataires capables de louer des fichiers d'adresses email "profilées", puisque l'utilisation de la même adresse email pour s'inscrire à différents sites permet de dresser un profil de ces internautes.

Sachant que les supports permettant ce ciblage valorisent leurs espaces publicitaires sur un modèle au CPM, la sélection précise de la cible permet à l'annonceur, outre la certitude de s'adresser à SA cible (si tant est qu'il l'ait bien déterminée), de réaliser de substancielles économies ou du moins, de s'assurer une excellente couverture puisqu'il évite la déperdition.

A l'heure où le ROI est la préoccupation majeure des annonceurs, et avec eux des agences et autres centrales, il est évident que les supports doivent s'adapter et, non content de fournir du contenu pour réaliser une audience suffisante à la valorisation de leurs espaces publicitaires, ils devront également être en mesure d'identifier leur audience et de la vendre en "packs" (de la femme 35-45 ans, urbaine, active ? combien de kilos, ma p'tite dame ?).

Les plus "gros", les pure players, les "vieux de la vieille" ont mis en place les outils techniques pour ce faire et négocient déja cher leurs espaces ciblés et leur audience profilée. Mais où s'arrête leur liberté ?

Attention... Big e-brother is watching you... :)

mercredi, avril 11, 2007

Marché de l'emploi : maturité ou mutation ?

Avec 37% d'évolution de son chiffre d'affaires en 2006, le e-commerce se porte bien. Très bien.

Et ce n'est pas nouveau, lorsqu'un un secteur est en bonne santé, il recrute. L'Apec y consacre cet article et l'affirme, le marché du travail dans le secteur du e-commerce ne suit pas un modèle traditionnel, dans le e-commerce, en ce moment, on recrute surtout des cadres.

Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons à cette tendance, et bizarrement, j'y retrouve ce que j'ai déjà vécu, quelques mois avant l'explosion de la première bulle.

La première est que la mode est à la sous-traitance. On ne recrute donc plus vraiment d'éxécutants, les tâches annexes au métier "primaire" (à savoir vendre en ligne) étant déléguées à des prestataires spécialisés. Plus facile à gérer, plus souple, un prestataire externe est également plus rapide et a priori, plus professionnel.

La seconde est liée à la maturité du secteur. On professionnalise la branche. Cette expression m'a valu quelques nuits sans sommeil lorsque la start-up à laquelle je me dévouais corps et âme en 2000 a été rachetée par un grand groupe. Finis, les salariés formés sur le tas, proches du terrain, aux méthodes parfois contestables, il faut maintenant des spécialistes, des pros, des expérimentés, et de préférence diplômés.

Voilà pourquoi, aujourd'hui, le secteur du e-commerce recrute à tour de bras des ingénieurs info, des chefs de projet, des architectes, pour rationnaliser le développement de leurs plateformes en y apportant de la méthode, du savoir, de l'expérience.

Voilà pourquoi, également, le marketing online et les postes qui y sont rattachés ont le vent en poupe au sein de ces entreprises. Responsable marketing online, responsable affiliation, acheteur de mots clés, autant de nouveaux métiers que Stratégies nous présentait il y a quelques mois dans un court article sur les nouveaux métiers de la communication.

Et que ce soit en informatique ou en marketing, le diplôme est obligatoire. Ingénieur, Ecole Supérieure de Commerce, le e-commerce est certes une économie jeune et ses entreprises innovantes, la professionnalisation de la branche n'ira pas sans l'embauche de profils tout à la fois tournés vers l'avenir, la modernité, les nouvelles technologies, mais ayant suivi une formation sûre et rassurante, certifiée par un diplôme connu et reconnu.

Retrouvez moi sur mon nouveau blog

Bleekin, marketing web