mardi, juillet 24, 2007

Des investissement à la rentabilité online

Pour beaucoup d'entrepreneurs traditionnels, le web reste un eldorado dans lequel il est possible, avec peu de moyen, d'arriver à concurrencer d'autres acteurs avec lesquels ils n'auraient jamais pu se confronter dans l'économie traditionnelle.

S'ils n'ont pas tort sur le fait de la possibilité de se retrouver en frontal avec de grandes marques, ils n'ont pas la moindre idée des trésors d'imagination qu'il faudra déployer, de l'énergie qu'il faudra investir et des montants qu'ils devront allouer sur le média pour espérer survivre, voire fructifier (sans même imaginer concurrencer les acteurs bien en place, à moins d'avoir un budget équivalent).

En effet, lors de l'ouverture d'une boutique au coin de la rue, on évalue la clientèle du quartier, les autres magasins qui fournissent des produits ou services équivalents dans un périmètre défini et pour peu qu'on ait un produit intéressant à un prix raisonnable, les chalands peuvent devenir des clients. Si la vendeuse est souriante et que le produit est disponible en rayon, on peut même imaginer les voir revenir sans avoir besoin de leur adresser un courrier.

Sur le web, si la même petite boutique peut techniquement vendre son produit à l'autre bout du monde, elle subit la pression concurrentielle de l'ensemble des acteurs de son marché présents en ligne. Les petits comme elle, mais surtout les grands, avec des gros budgets, des agences de comm' spécialisées et des consultants aux dents longues rompus aux techniques de communication multicanaux.

Et se retrouver sans budget comm' conséquent quand on décide de lancer une petite gamme de vêtements pour enfants, c'est oublier La Redoute et ses investissements non négligeables... Une chambre d'hôte, alors ? Oups, j'oubliais, ce sont les voyagistes, tours opérateurs et autres chaînes hotelières prestigieuses que l'on vient taquiner sur leur marché. Un produit de beauté ? Loupé, Sephora et consorts n'ont pas laissé passer le train de la vente en ligne.

Pour ceux qui sont prêts à investir dans ce canal très particulier de distribution, nombreux sont les écueils à éviter. Une logistique sans faille, un service après-vente irréprochable, une vraie stratégie de fidélisation, sans oublier un site qui réponde aux attentes des internautes, en terme d'ergonomie, de fonctionnalités, de design... et une vraie stratégie de communication.

Une VRAIE. Pas le lancement d'un blog maintenu par... par qui déjà ? Ni des bandeaux home-made diffusés sur des réseaux de site pas très glorieux (mais pas cher, certes).

Une vraie stratégie qui permettra à chaque action marketing de préparer la suivante, d'en récolter les fruits et les enseignements. Un plan de communication qui prenne en compte les différents canaux de communication, la saisonnalité, les investissements des concurrents et leur activité, les besoins spécifiques de chaque phase du développement en terme de notoriété, d'image, de génération de trafic, de retour sur investissement.

Parce que si l'à peu près peut fonctionner dans le cadre d'un commerce de quartier, il est bien plus difficile de se faire une place en ligne sans une vision claire et précise de son marché, de ses possibilités d'évolution, de ses faiblesses et des finesses du média.

A ceux de mes clients que j'arrive à convaincre de cette nécessité, je peux apporter la vision qui leur manque, en terme de connaissance du média, de vision stratégique, de mise en oeuvre opérationnelle.

Et il n'y a rien de plus gratifiant que de prendre un projet dans sa phase de lancement, d'accompagner un annonceur dans son évolution, sa maturation sur le média, jusqu'à voir retomber les fruits de son travail.

Ah, si, il y a plus gratifiant... Quand le client vous en reconnaît le bénéfice :)




jeudi, juillet 19, 2007

Getting things done, again

J'ai quitté mon bureau ce soir en jettant un coup d'oeil satisfait sur mon bureau, parfaitement rangé... et une fois de plus, je me suis fait la réflexion que l'organisation de mon travail était un travail en soi, un effort, une discipline à laquelle je me tiens.

Je suis hyper organisée. Pas par nature, non, par obligation, parce qu'au fur et à mesure de mon évolution professionnelle, j'ai été amenée à mener de front plusieurs projets de nature différente, impliquant des interlocuteurs internes ou externes à l'entreprise, en France ou à l'étranger...

J'ai donc adopté différentes méthodes de classement, de prise de notes et de gestion de mon temps... En me basant sur des lectures, sur mes loupés, sur des choses adoptées après les avoir vues appliquées par d'autre, j'ai fini par acquérir des réflexes et des habitudes qui peuvent paraître excessifs mais me font gagner en temps et en efficacité.

Résultat, mon bureau est nickel quand je pars le soir, non sans avoir remis au propre mes notes de la journée et préparé mes dossiers pour le lendemain. Je reprends le vendredi mes notes de la semaine et prépare un mémo pour la semaine à venir. Je m'attache à prendre mes notes sur un seul et unique cahier, pour être sure de retrouver toutes les informations, je règle des rappels sur mon Outlook pour les tâches planifiées et j'ai une liste unique de choses à faire et de réponses en attente, classée par date et/ou priorités.

Je l'admets, vu comme ça, je pourrais passer pour une mono-maniaque de l'organisation (ok, ok... Je PASSE pour une mono-maniaque de l'organisation).

Mais ça fait aussi partie de mon boulot, non ? ;)




mercredi, juillet 18, 2007

Buzz et développement durable

Je suis interrogée régulièrement par des annonceurs en mal de visibilité sur la possibilité d'opération de marketing en ligne pour promouvoir leurs actions pour le développement durable.

Crédit voiture moins cher pour les véhicules propres, produits d'entretien labellisés "écologiquement corrects", organismes institutionnels cherchant à faire connaître leurs actions, tous sont de parfaits clients pour des opérations de buzz-marketing.

Sauf que surfer sur la vague du développement durable et de l'écologie est une opération périlleuse. Certes, c'est légitime et pertinent, mais c'est aussi une excellente façon de subir les foudres des mouvements écolo, qui dénoncent le "greenwashing" (blanchiment d'actions commerciales sous vernis écolo) et l'utilisation abusive d'arguments écologistes pour vendre une idée ou un produit.

Avec des opérations telles que "des pixels pour la biodiversité", il est aisé de comprendre que le potentiel de viralité et l'impact de telles campagnes présentent un réel intérêt dans ce domaine, mais trop de buzz ne finira-t'il pas par tuer le buzz ?

Ils sont pourtant nombreux à utiliser l'alibi de l'écologie pour vendre des produits de consommation courante... Alors, vraie démarche pour le développement durable ou manipulation marketing, où sont les limites ?






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samedi, juillet 07, 2007

A-priori et réalité

Il y a des cibles plus difficiles à toucher que d'autres, lorsqu'on est publicitaire 'on line'.

Pour les ados et jeunes adultes, pas trop compliqués, ils pratiquent le surf "récréatif" et une fois que l'on a trouvé les différents supports qu'ils fréquentent, il suffit de mettre en ligne des bandeaux soit décalés, soit explicites, qui les incitent à poursuivre leur surf ailleurs en cliquant.

Toucher les actifs mûrs (40-50 ans) est déjà moins simple. Certes, leurs sites de prédilection sont identifiables, de façon plus ou moins évidente selon leurs centres d'intérêt, mais leur présence en ligne est moins longue, et généralement plus "utile", ils viennent chercher une information et une fois trouvée, passent à autre chose.

Le Directeur Général d'une banque, par exemple, s'il lit Le Monde, fréquent le site de La Tribune et jette un oeil régulièrement sur Boursorama, n'est pas forcément, à cet instant précis, disposé à cliquer sur une bannière qui lui vante les mérites d'un hôtel aux Maldives, même si pourtant, il est précisément dans la cible.

La publicité en ligne devient alors un simple vecteur de notoriété, et les visuels doivent être impactants et explicites, pour qu'au moment où cet homme sera en recherche d'une destination de vacances, il ait été exposé à la marque et la reconnaisse.

Et il n'y a rien de plus aléatoire que la mesure de ces facteurs d'exposition et de reconnaissance, bien connus des publicitaires traditionnels mais dénigrés par les spécialistes du web, qui ne jurent que par les sacro-saints retour sur investissement, mesure en temps réel et autres optimisations de campagnes.

Heureusement, il nous reste les emailings :D




lundi, juillet 02, 2007

Tendances de la semaine

L'iPhone est sur toutes les bouches tous les blogs depuis son lancement aux Etats-Unis... Et si je le trouve très esthétique, comme beaucoup de produits Apple, je reste sceptique quant à son utilité, tout comme Ouriel, qui a écrit un article très complet sur le sujet.

L'audience d'Ipernity grossit à vue d'oeil... A l'occasion d'un dîner avec les deux fondateurs, ouvriers laborieux de la plateforme, j'ai eu la confirmation que les problèmes de censure rencontrés par des utilisateurs allemands de Flickr a généré un surcroît d'inscriptions sur Ipernity.

Enfin, je craque complètement sur la campagne Magic-maman/Vertbaudet, qui viennent au secours des jeunes parents opprimés. Pour le coup, je suis totalement dans la cible et vraiment sensible au message, qui a le mérite d'être bien conçu et bien réalisé. Chapeau !







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Sans parole

Water rainbow // Arc en ciel aquatique

Retrouvez moi sur mon nouveau blog

Bleekin, marketing web