jeudi, octobre 09, 2008

Alain Souchon surfe sur la vague 'récession'

Alain Souchon n'est pas un novice, sur le web. Après son premier site, brillamment designé par son fils, le voilà qui se lance dans le buzz marketing.

Une chanson inédite, intitulé "Parachute Doré", qui traite de la crise et de ses conséquences avec l'indolence toute souchonnienne, est disponible en téléchargement gratuit, avant la sortie de l'album le 1er décembre.

Seule condition, s'inscrire à la newsletter de l'artiste. Et apparemment, pas de vice caché, puisque figure bien la mention CNIL obligatoire et l'engagement à ne pas utiliser l'adresse email à d'autres fins que l'envoi de la newsletter.

Pour en savoir plus, c'est par là : http://www.alainsouchon.net/

mercredi, octobre 08, 2008

De la catégorisation CSP et de ses implications

Ou comment le niveau CSP influence le comportement des internautes et l'acte d'achat.

La catégorie socio-professionnelle est le critère qui permet de définir une frange de la population en fonction de son niveau de revenus. Mais pas seulement.

Les régies et éditeurs de sites web vendent ainsi leur audience en la segmentant. 30% de CSP-, 45% de CSP moyen, 25% de CSP+... et pareil avec l'age : 18% de moins de 25 ans, 58% de 25-49 ans...

Comme la télé, les sites et les régies vendent du temps cerveau disponible et sont capables de vendre le temps cerveau disponible pile dans la cible d'un annonceur :) Mais que se cache-t-il derrière ces acronymes barbares ?

CSP-, CSP moyen, CSP+ et CSP++, 4 catégories socio-professionnelles qui englobent l'ensemble de la population française, des plus petits revenus aux plus hauts. Mais pas seulement.

Parce que dans la publicité, en plus d'être complètement faux jetons et perturbés de l'ego, nous sommes "racistes". Entendons là que nous faisons des généralités autour de ces quatre catégories, en leur attribuant des comportements uniquement basé sur l'évaluation de leur revenu annuel.

Par exemple, un CSP- sera étudiant, chomeur ou retraité à faible revenu, adepte des crédits à la consommation, fera ses courses dans des supermarchés discount, et regardera des émissions pas particulièrement intellectuelles.

A l'opposé, le CSP++ gagne bien sa vie, a une femme de ménage, est un familier des superettes haut de gamme, est sensible au luxe et aux marques qui le représentent, s'intéresse au golf, au tennis, à la voile, utilise des produits d'entretien plus chers mais plus écologiques, etc, etc, etc...

Sauf que... c'est pas toujours vrai. Que parfois, la catégorie socio-professionnelle d'un individu n'est pas determinée par son revenu mais par le niveau socio-professionnel où il se situe mentalement. Que souvent, on est étonné de découvrir des CSP+ cachés dans l'audience d'émissions de télé plutôt débiles stupides, ou des CSP- dans les enquêtes de satisfaction de marques réputées haut de gamme.

Et ces 4 catégories sont elles-mêmes segmentables en de nombreuses sous-catégories, autant de niches pour les annonceurs. Les Bobo, les urbains, les early adopters, ...

Je ne dénonce pas ce racisme publicitaire primaire. Je le pratique, je le pratiquais bien avant de savoir ce qu'est le marketing, sans discrémination, mais simplement en classant les gens dans des cases et en déduisant le comportement induit par leur origine, leur revenu, leur entourage, leur profession.

Et je le pratique tout autant sur ma petite personne, régulièrement, quand je souris mentalement en sortant de mon placard un sac Brabantia pour ma poubelle du même nom, en pensant "Espèce de CSP+, va !"...

Ce sont des généralisations nécessaires à la mise en place de campagnes de communication les plus pertinentes possibles. Sauf que parfois, il faut faire fi de ces a priori et savoir remettre en question ces dogmes longuement étudiés et assimilés, pour répondre 'autrement' à des problématiques d'annonceurs, tout en restant pertinent.

Vraiment, j'adore mon boulot... :)

lundi, octobre 06, 2008

De l'importance de l'évangélisation

Les métiers du web sont nombreux et difficile à appréhender pour le grand public. Un développeur et un référenceur sont souvent réputés comme "travaillant dans l'informatique" par leurs proches, et le marketing online ne fait pas exception à la règle du métier incompréhensible.

Il faut avouer que les professionnels eux-mêmes semblent avoir du mal à qualifier leur métier et définir les limites de leurs interventions. On voit fleurir de nombreuses agences auto-proclamées "conseil en e-marketing" dont les prestations se limitent au référencement, ou "spécialistes en webmarketing" essentiellement spécialisées en email-marketing... Quant aux agences globales, ou intégrées, ou 360°, elles cumulent généralement des compétences très généralistes, trop généralistes pour obtenir le meilleur de chaque levier de la communication online.

Et au sein des annonceurs, c'est la méconnaissance la plus totale... Entre les annonceurs qui ne disposent pas d'un véritable directeur marketing et dont le responsable commercial se voit confiée la responsabilité de la communication globale et les institutionnels où les postes sont créés et recréés en fonction des mouvements internes, les agences sont souvent confrontées à des interlocuteurs qui n'ont aucune idée des principes de leur métier.

C'est la bonne aubaine pour les plus acharnés commercialement, qui vendraient leur mère pour décrocher un budget, et qui vendent à ces annonceurs des prestations pas forcément des plus pertinentes, des dispositifs parfois hors de prix, des campagnes souvent démesurées ou mal ciblées.

Pour ceux qui veulent pratiquer leur vrai rôle de conseil, c'est une opportunité de faire entendre la voix de la raison, d'informer, de former, d'évangéliser, en somme, pour que les annonceurs sachent enfin interroger les agences, en comparer les expertises et les propositions commerciales, et faire leur choix en toute connaissance de cause.

Sauf que prendre son bâton de pélerin et proposer à ses clients et prospects ce type de formation, même gratuite, est loin d'être une tâche aisée et trop souvent assimilé à du harcèlement commercial.

A quand une vraie formation au e-marketing dans les écoles sup' de co' ???



Retrouvez moi sur mon nouveau blog

Bleekin, marketing web