mercredi, septembre 17, 2008

Facebook et la résistance au changement

Facebook a changé de look, dernièrement. Une nouvelle interface, plus aérée, plus claire, moins fouillie et qui permet d'aller directement à l'essentiel quand, comme moi, on s'intéresse un peu à la vie de ses proches et moins proches ou qu'on l'utilise à des fins professionnelle.

Et Facebook annonce 60% de taux d'acceptation... Ce qui les satisfait, globalement, sachant que les 40% qui restent ne sont pas forcément les usagers les plus intensifs (à ce sujet, d'ailleurs, NON, Facebook ne va pas détruire les comptes des utilisateurs qui n'auront pas forwardé LE mail reçu sur la messagerie)...

Bref, 60%, c'est bien, mais cela signifie qu'il reste 40% de mécontents, ce qui ramené à l'audience globale du site implique quand même quelques centaines de milliers d'utilisateurs pestant contre ce changement d'interface.

Et c'est un phénomène fréquent, que ce soit dans le cadre professionnel ou privé, de voir des personnes peu ou prou concernées s'indigner de changements qui, généralement, sont destinés à améliorer les process.

Au niveau du net, les nouvelles fonctionnalités sont généralement accueillies avec moult bravos, et de nombreux utilisateurs font connaître leur joie. Certains réagissent façon "Oui, mais..." et suggèrent des améliorations notables, tous se sentent impliqués.

Jusqu'au jour où la machine devient trop grosse, que les améliorations portées ça et là ne s'imbriquent plus dans une stratégie globale, jusqu'à la refonte, qui permet généralement à un site non seulement de satisfaire le plus grand nombre (en l'occurence, plus de 60%) mais d'intéresser de nouveaux utilisateurs en facilitant l'ergonomie qu'ils jugeaient jusque là obscure.

Alors oui, 60% de satisfait, 40% de mécontents dont au final seul quelques uns quitteront Facebook, mais combien de nouveaux utilisateurs attirés par ce battage médiatique et séduits pas la simplicité de la nouvelle interface ? ;)

Ne l'oublions pas, quel que soit le service fourni, quelle que soit l'intention de départ, les services gratuits en ligne ne sont pas là pour nous satisfaire et obéir à nos caprices, et si affectif soit le rapport avec les utilisateurs, ce sont des outils destinés à produire du chiffre d'affaire...

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Bleekin, marketing web